Contrôle de gestion.
Par Christopher • 2 Juin 2018 • 7 740 Mots (31 Pages) • 404 Vues
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Capacité d’analyse et de synthèse.
Rigueur fiabilité respect des délais.
Ethique et confidentialité.
Aujourd’hui pour évoquer ce rôle de pilotage du SI on parle de business intelligence ou informatique décisionnelle.
La notion de centre de responsabilité :
Le contrôle de gestion décompose aujourd’hui l’E en centres de responsabilité facilitant le suivit de l’activité chaque responsables.
Un centre de responsabilité = un groupe d’acteur de l’entité regroupé autour d’un responsable (manager) disposant de moyens pour réaliser l’objectif qui lui a été attribué.
➞ Exemple : dans un hypermarché le chef de rayon, responsable de produit dans un laboratoire, chef d’atelier dans l’usine.
Dans la littérature en gestion, on distingue 5 types de centres :
De coûts
De frais
De chiffre d’affaire
De profit
D’investissement niveau plus large.
Centre de couts :
L’unité concernée doit réaliser une mission au moindre cout avec la meilleure qualité possible dans un temps imparti (CQD : cout, qualité, délais).
La mesure de la performance peut être réalisée selon plusieurs unités de mesure :
Cout : de P°, lot économique, niveau de stock.
Délais : temps de réaction a une commande
Qualité : taux de défaut, taux de rebut, de casse d’anomalie, de panne.
Le plus performant est celui qui arrivera a optimiser ses trois mouvements paramètre et a avoir les meilleurs chiffres sur ces 3 grands axes.
Centre de frais (centre de dépenses discrétionnaires) :
Ce centre a pour mission d’aider les services fonctionnels dans leur activité opérationnelle.
Il dispose d’un budget de gestion.
Le contrôle du centre se fait sur la capacité à respecter une dotation budgétaire.
Centre de chiffre d’affaire (ou de recette) :
Obj de ce centre est de maximiser le CA par le dvpmt des ventes (marchandises, produits ou service) selon la nature de l’activité ou de l’entité.
Le manager du centre de CA ne maitrise que faiblement ses couts, ses moyens matériels et humains qui lui sont alloués.
Centre de profit :
Ce centre doit dégager la meilleure marge en maximisant ses recettes (CA) et en maitrisant au mieux ses couts.
Le manager et donc maitre des moyens qu’il met en oeuvre pour atteindre ses objectifs de CA. Le directeur est responsable du chiffre d’affaire, il doit le maximiser par tous les moyens.
Centre d’investissement :
il doit dégager la meilleure rentabilité des capitaux investis (fonds propres et dettes financières).
Sa mission consiste a optimiser les investissements et leur financement, donc a faire des choix dans ce sens.
Il se situe dans le haut de la pyramide hiérarchique pour la prise de décisions stratégiques à LT.
Les critères de performance portent sur la rentabilité : ratios de rentabilité, ratio d’endettement, effet de levier financier…
Le contrôleur de gestion propose au dirigeant le découpage en services par centres de couts, profit…
La personne qui fixe les objectifs et le dirigeant, le contrôleur de gestion est la seulement pour conseiller les dirigeants. Le contrôleur de gestion est un consultant qui est la pour proposer des outils aux managers.
REMARQUE : Une entreprise filiale ou société est découpée en plusieurs centres qui s’assemblent, a chaque tête de centre il y a un manager dédié, jugé sur sa performance.
Au sein de l’organisation, les produits et services cédés entre centres sont valorisés sour forme de prix de cession interne.
Les difficultés et enjeux :
La notion de performance :
Le contrôleur de gestion éprouve une grande difficulté à mettre en place les indicateurs pertinents.
Mesurer la performance intrinsèque impose une réflexion pour définir ce qu’on entend par performance et conduit à :
Pratiquer des comparaisons dans un temps déterminé ou avec des performances (Brenchmarking)
Utiliser un ensemble d’indicateurs synthétiques stables avec une pondération et des caractéristiques quantifiables.
Il convient de ne pas confondre :
Les performances apparentes et réelles.
Les performances individuelles et celles d’une équipe de l’organisation.
Les performances à un instant donné et leur évolution dans le temps.
La maitrise de l’information :
Sans information de qualité, le contrôle de G° ne peut être exercé.
L’information est une ressource rare, et elle est également à l’origine du pouvoir d’un certain nombre d’agents.
En conséquence ils ne la partagent pas facilement et cherchent a protéger leur pouvoir à l’intérieur de l’organisation.
La confiance constitue un principe de fonctionnement du contrôle de gestion, la réalité est parfois éloignée de ce principe ce qui nuit a l’efficacité de l’organisation.
Que vaut un tableau de bord composé d’informations fausses ?
Si ce doc sert a la prise de décision, il peut conduire a des erreurs d’appréciation et a de mauvaises décisions.
Conclusion :
Selon H.Bouquin
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