Cas pratique cadavre
Par Christopher • 15 Février 2018 • 1 209 Mots (5 Pages) • 428 Vues
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Le fait que le corps sans vie de Boris soit exposé, à des fins commerciales et donc financières suscite le débat. En effet, même après la mort, le corps humain dispose de droit dont son respect. Etant disséqué, pouvons-nous dire que le cadavre de Boris soit respecté ? N’est ce pas une altération du corps humain ? L’intégrité de Boris est-elle conservée ? Chloé a t-elle des droits sur le corps de Boris ? Peut-on dire qu’une exposition commercial est similaire à la notion de « fins scientifiques » ?
Conclusion :
Chloé a eu raison de refuser d’aider son mari à mourir. En effet, l’euthanasie est pénalement répressible. La loi est ainsi constituée et aucune décharge ne prend le dessus sur ce principe.
Cependant, le souhait de Boris est compréhensible mais pas reconnu par le droit, et n’est donc pas légitime. Un individu n’a pas de droit absolu sur son corps. En cela, Chloé n’était pas en droit d’aider Boris à mourir.
Pour ce qui concerne la mort de Boris, il est tout à fait légitime de donner son consentement de son vivant à l’utilisation de son cadavre à des fins scientifiques. Cependant, il faut faire la distinction entre le vocable « scientifique » et le vocable « thérapeutique ». Le corps sans vie dispose de droit : le respect, par exemple.
Le fait qu’un corps soit morcelé et exposé, à des fins financières, à la vue de tous est très discutable.
Je pense que le don de son corps à des fins scientifiques, dans un objectif de progrès de la médecine et de la science est une conception admirable et honorable. Cependant, pouvons prétendre qu’une exposition, un salon a comme principal objectif le progrès scientifique ? Je n’en suis, personnellement pas certaine. Qui dit salon commercial dit commerce et dit argent !
Si j’étais la famille de Boris, j’engagerai des poursuites contre les personnes ayant autorisées son corps a être exposé dans le salon mais aussi contre l’organisateur de celui-ci. Cette idée relève t-elle du pénal ou du civil ? Je porterai l’affaire devant le Tribunal de Grande Instance pour violation de l’article 16-1 du Code civil. Nous pouvons comparer cette étude à l’affaire « OUR BODY ».
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