Cas pratique « Le financement des entreprises »
Par Ramy • 25 Octobre 2017 • 656 Mots (3 Pages) • 1 125 Vues
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pas investir, du fait de l’absence
de capitaux pour les financer. Il en est de même pour les ménages, qui ne peuvent pas non
plus investir, c’est-à-dire acquérir un logement ou acheter un véhicule. Enfin, les épargnants
ne trouvent pas de placement pour leur épargne et ne peuvent donc pas réaliser de profits.
3. Vous présenterez les conséquences du comportement d’épargne des ménages
français sur le financement des entreprises.
L’épargne des Français est abondante mais elle est principalement orientée vers l’immobilier,
et non pas dans le financement des entreprises. En 2013, le patrimoine des Français était en
effet investi aux deux tiers dans l’immobilier, soit une tendance à la hausse, puisque, en 1996,
cet investissement « dans la pierre » représentait seulement 55 % de l’épargne des Français.
Partie 4 Chapitre 1 – Les modalités de financement des activités économiques © Nathan
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De ce fait, les entreprises ont essentiellement recours aux crédits bancaires, à l’exception des
plus grandes qui ont accès aux marchés financiers.
Pour assurer un financement adapté, il faudrait que l’abondante épargne des Français soit
davantage orientée vers les entreprises. Mais il s’agit de placements risqués.
4. Vous distinguerez les différentes phases de l’évolution du taux
d’autofinancement des sociétés non financières et présenterez les explications
possibles.
Après une légère hausse au cours de la période de 2000 à début 2003, le taux
d’autofinancement des sociétés non financières a connu une diminution très sensible durant
les années qui ont suivi. Entre 2003 et 2012, l’autofinancement a chuté, passant d’un taux de
plus de 90 % à un taux de 67,0 %. Cette baisse a connu plusieurs phases : chute de 2003 à
2008 (le taux passe de plus de 90 % à environ 72 %), redressement entre le milieu de 2008 et
le début de 2010 (le taux atteint 80 %), nouvelle rechute à partir de la seconde moitié de 2010
et au début de 2011, puis stabilisation en 2011 et 2012 (taux à 67,0 %).
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