Analyse de texte Phénoménologie de la perception Merleau Ponty
Par Raze • 6 Janvier 2018 • 1 145 Mots (5 Pages) • 1 694 Vues
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Nous avons donc pu voir, plusieurs exemple qui semblent être à la fois être naturels et culturels. Maintenant nous allons voir, suite à ces exemple, ce que l'auteur essaie de montrer, qu'elle est sa thèse.
Dès la première phrase du texte, "L'usage qu'un homme fera de son corps est transcendant à l'égard de ce corps comme être simplement biologique". Nous pouvons voir que Merleau-Ponty nous expose, une première idée, notemment avec le terme "transcendant' qui montre la relation entre les deux faces de notre corps. En effet, le corps culturel est transcendant à l'égard du corps biologique, c'est-à-dire, qu'il le détermine.
La quatrième phrases de Merleau-Ponty dans ce texte, "Il est impossible de superposer chez l'homme une première couche de comportements que l'on appellerait "naturels" et un monde culturel ou spirituel fabriqué", suggère qu'il n'y a pas de séparation rigide entre le naturel et le culturel, mais plutôt une interraction constante et fluide. Tout ce qui semble être à l'origine culturel tend à se faire passer pour naturel, sous l'effet de l'habitude, et à cause de la répétition de ces mêmes comportements, comme nous l'avons vu avec l'exemple du cri et du baiser. Et inversement pour tout ce qui semble être à l'origine naturel, se manifeste de manière culturelle, en fonction des normes de la société, comme le suggère l'exemple de la paternité.
Si l'homme est un être de culture, il ne peut pas se libérer complètement de la nature et reste déterminé par celle-ci, "il n'est pas un mot, pas une conduite qui ne doive quelque chose à l'être simplement biologique". C'est-à-dire que, quoi que l'homme fasse, celui-ci aura toujours des besoins naturels liés à sa qualité d'être vivant. Mais tout en satifaisant à ses besoins, il "se dérobe à la simplicité de la vie animale". Pour l’animal le problème ne se pose pas, sa vie est instinctive et il n’apprend quasiment rien. D’où ce terme de simplicité qui s’oppose à complexité. La complexité est la caractéristique de l’homme. Par exemple, pour le besoin de la nutrition, il ne se contente pas uniquement de manger comme les animaux. Il peut élaborer des plats, cuisiner, de cela l'homme peut rechercher son propre plaisir, ce qui en quelque sorte "détourne de [son] sens les conduites vitales". Si manger est naturel, il est aussi culturel car il y'a, pour l'homme, certaines normes comme de ne pas manger n'importe quoi, n'importe comment. Ainsi, si l'homme peut être qualifié de "génie", c'est parce qu'il est capable, contrairement aux animaux, d'inventer de nouvelles manière de vivre. Il y a "équivoque" quand il y a plusieurs sens possible. Le comportement de l’animal est univoque, il se rattache seulement à la nature. Tout ce qui est humain peut recevoir plusieurs significations, une explication biologique, une explicatio sociale, historique, psychologique... Le génie de l’équivoque se retrouve dans toute production culturelle, et plus encore, dans tout ce qui est humain.
Nous avons donc pu voir que l'homme est essentielement ambigu, car tout ce qu'il fait peut être interprété soit comme naturel soit comme culturel, il est impossible de trancher entre ces deux interprétations. L’homme est donc le résultat de ce mélange entre le naturel et le culturel. Séparé l’un de l’autre, il n'y aura plus qu’un monstre. La nature humaine doit donc prendre en compte les deux faces de son existence.
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