Analyse de pratique, description détaillée de la situation ou de l'activité réalisée

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De plus, je me suis rappelée mes cours de l’UE 4.3 – S2 Soins d’urgence. J’ai donc utilisé mes connaissances en lui demandant si elle m’entendait, si elle pouvait me serrer la main. J’ai vu qu’elle respirait mais qu’elle ne répondait pas à mes questions, ni mes gestes. J’avais l’impression que le temps s’était arrêté, nous étions là tous autour d’elle à lui prodiguer des soins, à essayer de la réveiller. J’avais déjà assisté à des malaises, des chutes donc je savais que je pouvais lui prendre les constantes.

Je me suis aussi rappelée d’un article de lois que j’ai du apprendre durant l’UE 1.3 – S1 Législation, éthique et déontologie. En effet, d’après l’article R 4311-14 du Code de Santé Publique : « En l'absence d'un médecin, l'infirmier ou l'infirmière est habilité, après avoir reconnu une situation comme relevant de l'urgence ou de la détresse psychologique, à mettre en œuvre des protocoles de soins d'urgence, préalablement écrits, datés et signés par le médecin responsable. Dans ce cas, l'infirmier ou l'infirmière accomplit les actes conservatoires nécessaires jusqu'à l'intervention d'un médecin. Ces actes doivent obligatoirement faire l'objet de sa part d'un compte rendu écrit, daté, signé, remis au médecin et annexé au dossier du patient. En cas d'urgence et en dehors de la mise en œuvre du protocole, l'infirmier ou l'infirmière décide des gestes à pratiquer en attendant que puisse intervenir un médecin. Il prend toutes mesures en son pouvoir afin de diriger la personne vers la structure de soins la plus appropriée à son état. »[3]

J’ai essayé, accompagnée de l’infirmière, à mettre en place des actions adaptés, à la stimuler, à la faire parler. Dans cette situation je ne me suis pas sentie désemparée, chacun des professionnels de santé avait sa place. L’atmosphère était calme, chacun parlait doucement. Il n’y avait pas de stress, je pense que cela m’a donc permis de rester professionnelle et de ne pas stresser ce qui n’aurait pas facilité les choses. L’infirmière me parlait calmement, elle n’était pas stressée et a su me dire quoi faire ce qui a rendu notre prise en charge auprès de la patiente efficace et rapide.

Difficultés et points à approfondir ? Vous sentez vous suffisamment autonome sur l’ensemble de ces activités pour les assurer seul ?

A l’arrivée dans la chambre, je ne savais pas trop quoi faire. J’ai pris quelques instants puis ensuite j’ai su adapter mes gestes. Je suis restée calme, j’ai appelé l’infirmière qui est venue avec moi. J’ai pris les constantes de la patiente, j’ai utilisé mes connaissances en ce qui concerne les soins d’urgence. La prise en charge de la patiente a été rapide et efficace. Je pense que l’esprit d’équipe qui régnait dans cette chambre a favorisé des soins adaptés et efficace. Chacun de nous, a su par son statut, son rôle et ses missions adapter son comportement. Je ne pense pas avoir eu un manque de connaissance. En ce qui concerne ma capacité à m’améliorer je pense qu’avec l’expérience je serais plus rapide et qu’il me faudra moins de temps à réaliser les choses. Je pense être capable de détecter une situation d’urgence, mais tout de même je préfère être accompagnée de quelqu’un.

A travers cette situation j’ai pu mettre en application :

- UE 1.3 (S1) : Législation, éthique et déontologie

- UE 4.3 (S2) : Soins d’urgence

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