ADM1013 TN1, comportement organisationnel
Par Plum05 • 21 Octobre 2018 • 3 231 Mots (13 Pages) • 649 Vues
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- La compagnie USMed comporte également de grandes lacunes en matière de
communication au sein de ses installations.
« Les relations étaient pratiquement inexistantes entre Angelica et les cadres aux RH des
autres installations d’USMed aux États-Unis ou au Mexique. »
- Une grande différence entre les cultures et caractéristiques sociodémographiques compliquent les relations.
« J’étais face à un groupe d’individus socio-économiquement différents de moi. Beaucoup d’entre eux étaient d’origine rurale, ils venaient de ranchitos sans toilettes ni douches. Et à Tijuana, il n’y avait aucune infrastructure. »
- Nous pouvons déceler une différence de valeurs entre les américains et les mexicains qui est l’un des facteurs faisant en sorte que la communication soit difficile entres eux par le fait qu’il n’y a pas d’intérêt pour l’entraide et le souci des autres du côté des américains.
« Ses collègues d’origine anglo-saxonne ne savaient que très vaguement ce qui se déroulait à Tijuana et ne voyaient pas l’intérêt d’essayer de comprendre la main-d’œuvre mexicaine, ni de s’en rapprocher. »
- Les atitudes des mexicains envers les américains sont négatives, causées par le manque de communication des attentes, l’entraide n’est pas valorisée, bien au contraire.
« J’ai découvert que mes collègues mexicaines, deux femmes qui travaillaient à la
comptabilité depuis cinq ans, m’en voulaient. Ce qui m’a sauvée, c’est le fait d’être
Américaine, parce que les femmes mexicaines considéraient les Américains comme
supérieurs. Mais elles m’en voulaient de leur retirer une partie de leurs tâches. Pour elles,
c’était comme si on avait estimé qu’elles ne travaillaient pas bien et qu’on nous envoyait
là pour leur ôter des responsabilités. Alors, moi, en tant que femme parachutée là, j’étais
d’autant plus surveillée par ces deux collègues mexicaines. Je ne pouvais obtenir la
moindre information de leur part. Elles m’en donnaient le moins possible, ne m’aidaient
pas et critiquaient tout ce que je faisais dès que j’empiétais sur leur domaine. »
- En plus d’être réticents envers les changements, les mexicains ne sont pas dans des
conditions favorables à leur entrain envers le travail qui leur est demandé.
« Angelica a fini par comprendre que les attitudes des individus à l’égard du travail étaient
avant tout d’origine culturelle et qu’elles prenaient racine dans les conditions locales. »
- Orientation masculine des réseaux mexicains. Le fait qu’Angelica soit une femme, au
milieu d’un environnement d’homme lui rend la tâche particulièrement difficile.
« D’autre part, ce n’était pas facile d’être la seule femme dans un environnement et
parmi des réseaux constitués uniquement d’hommes. »
Les capacités et aptitudes
Aptitude : ‘’Prédispositon à apprendre; capacité potentielle’’ (John R. SCHERMERHORN, Jr.,
James G. HUNT, Richard N. OSBORN et Claire DE BILLY, Comportement humain et organisation, Saint-
Laurent, ERPI, 2010, p. 63.)
Capacité : ‘’ Faculté d’accomplir les tâches inhérentes à un poste donné’’
(John R. SCHERMERHORN, Jr., James G. HUNT, Richard N. OSBORN et Claire DE BILLY, Comportement
humain et organisation, Saint-Laurent, ERPI, 2010, p. 63.)
- Les travailleurs mexicains n’ont pas la formation adéquate leur permettant de développer les aptitudes nécessaires pour être bien qualifiés.
« L’expansion rapide des maquiladoras s’est traduite par un grand nombre de changements, dont des attentes nouvelles et des styles différents de la part des cadres. Dans les premiers temps, les travailleurs n’étaient pas familiarisés avec ces nouvelles attentes, et les employeurs devaient les former pour qu’ils puissent y répondre »
Les erreurs de perception
Stéréotype ou cliché : ‘’ Fait en sorte que tous les membres d’un groupe donné ou d’une
catégorie de la population se voient attribuer des caractéristiques identiques, sans que
soient prises en considération les différences individuelles qui existent entre eux.’’
(John R. SCHERMERHORN, Jr., James G. HUNT, Richard N. OSBORN et Claire DE BILLY, Comportement
humain et organisation, Saint-Laurent, ERPI, 2010, p. 125.)
- Angelica provenant d’un environnement socioculturel différent, introduite dans une
réalité différente, crée un mur de barrières contre ses tentatives de changements malgré
toutes ses années d’expérience dans le domaine , elle n’était pas préparée à affronter la
différences majeurs entre les deux cultures. Le stéréotype contre la femme étant
omniprésent dans la culture mexicaine, cela rend son adaptation particulièrement difficile.
« Étant donné son statut d’Américaine, les Mexicains éprouvaient pour elle des
sentiments ambigus où se mêlaient incompréhension et ressentiment, alors que
l’organisation
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