ADM1013 TN1
Par Nabila Hamzaoui • 23 Novembre 2018 • Étude de cas • 4 633 Mots (19 Pages) • 531 Vues
Université TÉLUQ
Travail Noté 1 : Comportement Organisationnel
Par
Travail présenté
21 juin 2018
Résumé des faits
L’entreprise « Laiterie de la Rive-Sud » est une petite entreprise québécoise qui se spécialise dans la livraison de produits laitiers. L’entreprise compte 13 employés, un directeur, un superviseur, un expéditeur et des chauffeurs. Cette dernière est rentable mais il n’y a pas eu de croissance ou de changement important dans les dernières années.
Jerry Jones est le directeur depuis 7 ans, mais avec l’entreprise depuis 20 ans et Al Brown en expédition qui est avec l’entreprise depuis 35 ans. Jerry est un homme strict et autoritaire ayant les intérêts de l’entreprise à cœur, mais sa technique en gestion est douteuse. Il a recours aux punitions, il ne récompense jamais ses employés et il ne leurs fait pas confiance. Tel que ces deux extraits le montre : « Si cela ne donne pas de résultats, alors je vais lui tomber dessus encore plus fort si nécessaire.» « Afin de m’assurer qu’ils font ce qui est attendu d’eux, je vérifie constamment ce qu’ils font.» (Laiterie de la Rive-Sud, p. 1)
Les employés sont toujours critiqués et M. Jones croit qu’ils ne peuvent accomplir aucune tâches sans qu’il les supervise et leurs dicte comment procéder, et ceci même avec des employés expérimentés de plusieurs années.
Également, M. Jones humilie ses employés devant les autres chauffeurs et en cas de plainte des clients il ne donne aucun bénéfice du doute à ses employés. Il présume que c’est la faute du chauffeur en question, sans en discuter. De plus, la vérification continuelle et le micro management qu’il utilise dans sa manière de gestion font de soi que les employés ne disposent d’aucune autonomie.
Al Brown est l’expéditeur, il est responsable de l’édifice, de charger la marchandise dans les camions et gérer l’inventaire laitier. AL Brown est un homme très bien apprécié parmi les chauffeurs, parce qu’il est plus flexible que M. Jones. Tel que l’extrait suivant le démontre : « Al avait l’habitude de nous donner un crédit ou des produits de remplacement si on lui disait qu’on avait dû jeter un produit parce qu’il n’était pas bon.» Al Brown est plus flexible que Jerry et il fait seulement ce qu’on attend de lui, ni plus, ni moins. (Laiterie de la Rive-Sud, p.1)
Identification du problème
Le cas «Laiterie de la Rive-Sud» présente plusieurs situations problématiques. La première lacune est celle d’un directeur qui n’apprécie pas ses employés, ne les encourage pas, les humilie à chaque fois qu’il a l’occasion et ne leurs laisse aucune autonomie. Le style de gestion de M. Jones laisse clairement à désirer et il a besoin d’une amélioration considérable. Cette situation problématique créée des employés avec un manque de motivation. Selon un témoignage d’un ancien employé qui décrit le comportement du directeur : « si tu fais quelque chose de pas correct, tu vas en entendre parler, si tu fais du bon travail, ce n’est pas moi qui va-t’en parler.» (Laiterie de la Rive-Sud, p. 2). Peut-être que le directeur à une bonne volonté, mais les méthodes utilisées au niveau motivationnel sont défectueuses et ils ont besoin d’amélioration.
De plus, un problème de communication règne au sein de l’entreprise. À la suite de la lecture du cas, en cas d’insatisfaction d’un client, le directeur assume directement que c’est la faute d’un de ses chauffeurs, il n’écoute pas la version de ses employés avant de faire un jugement. (Laiterie de la Rive-Sud, p.2)
Également, le système qui représente l’inventaire est très souple, il n’est pas supervisé ou contrôlé par un responsable par l’intermédiaire d’un système organisationnelle efficace. Cette déficience augmente le risque de débalancement de marchandise et peut créer des pertes réelles à l’entreprise. L’extrait suivant le décrit : « Le système d’inventaire est très souple. Les glacières ne sont jamais verrouillées. » (Laiterie de la Rive-Sud, p. 2) Ce qui nous laisse constater que la résistance au changement est très grande et l’implantation d’un nouveau système efficace n’as pas été considérée.
Identification des causes du problème
Voici quelques causes des problèmes au sein de l’entreprise « Laiterie de la Rive-Sud » qui s’expliquent par les raisons suivantes :
- Attitude
Nous avons appris que les nouveaux milieux de travail exigent qu’un gestionnaire soit un entraineur, un coordonnateur plutôt qu’un donneur d’ordre et un inspecteur. Également, les caractéristiques d’un gestionnaire réussi sont d’aider le personnel à atteindre des résultats dans des délais exigés, conformément aux normes de qualité et de satisfaction, sans perdre l’enthousiasme de ses membres. De plus, un gestionnaire a des fonctions à effectuer au sein de l’organisation. Selon l’ouvrage du cours, les quatre fonctions d’un gestionnaire sont la planification, l’organisation, la direction et le contrôle. Nous constatons à la suite de la lecture du cas que M. Jones ne fixe pas d’objectifs et ne détermine pas les moyens pour y arriver. Ensuite, aucune structure sur le plan de travail n’est dressée ou révisée et aucune motivation n’est accordée aux employés, résultant ainsi des désintéressés. En dernier lieu, M. Jones n’évalue pas le rendement de ses employés de façon constante et constructive, il n’a aucune structure prédéterminée et il prend des mesures correctives très agressives et aléatoires sans se remettre en question. Voici un exemple concret de la situation en question : « Si les ventes d’un chauffeur ont diminué parce qu’il a donné un piètre rendement, je vais lui dire directement où est le problème. » Selon M. Jones cette méthode est plus efficace. Par contre, il n’a pas envisagé des séances de coachings et il n’a pas dressé un plan pour fidéliser les clients. M. Jones démontre clairement qu’il intervient seulement au moment où un incident survient. (Laiterie de la Rive-Sud, p.2).
Nous remarquons que le problème principal de M. Jerry Jones est son échec à rencontrer ces caractéristiques par son manque de coaching et de leadership.
- La personnalité
M. Jones semble être un gestionnaire strict et autoritaire, un homme qui veut toujours avoir raison et abuse de son pouvoir. Dans le cadre de ses fonctions de directeur, M. Jones est plutôt le type autoritaire qui accentue une tendance innée à l’autoritarisme. Il s’attend de ses employés de l’obéissance et il privilégie la fermeté. La personnalité de Jerry est de type A. Cette dernière se caractérise par l’impatience, le désir de réussite et le perfectionnisme : « Il était impossible de faire quoi que ce soit là-bas sans avoir Jerry continuellement sur les talons.» (Laiterie de la Rive-Sud, p. 2). Cet extrait nous montre très bien son contrôle dans la gestion et qu’il ne laisse aucune autonomie à ces employés. Également, un gestionnaire efficace est celui dont l’unité de travail, le groupe ou l’équipe atteint à répétitions leurs objectifs sans perdre leurs engagements et leurs enthousiasmes. (John R. Schermerhorn, Jr, James G. Hunt, Richard N. Osborn, Claire de Billy, 2010, p. 16).
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