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Système de redistribution

Par   •  22 Novembre 2017  •  10 100 Mots (41 Pages)  •  588 Vues

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Il faut attendre fin des années 70 et début des années 80 pour avoir des questions posées sur le comportement politique. Ce qui va être développé c’est une théorie de l’électeur médian. Les préférences des agents vis-à-vis de la distribution emmènent de leurs intérêts personnels.

Le système préféré par l’électeur médian est de diviser la population en deux. Les résultats de ce modèle signifient que ce choix collectif favorise les choix de la classe médiane de revenus.

Attention : La classe médiane n’est pas la classe moyenne.

Les économistes disent que dès qu’on veut améliorer un modèle, ce dernier ne fonctionne plus mathématiquement.

Soit on considère que les agents électeurs sont égoïstes et que les politiciens vont rédiger une politique acceptable. Il faut expliquer comment la loi de la majorité rempli ce rôle.

Soit on considère que les agents électeurs sont rationnels ou qu’ils sont théoriciens de la justice sociale et qu’ils sont sensible à la redistribution équitable.

Problème : un électeur peut ne pas voter pour une distribution qu’il avantage.

La personne qui applique des politique de laisser faire ne met pas en avant son intérêt individuel mais celui de la société face au gain mérité suite à l’effort.

Les personnes peu fortunées vont accorder une plus grande importance au déterminisme sociaux et moins d’importance à l’effort individuel. Les autres vont considérer que l’effort doit passer en premier. Les deux groupes de personnes sont pour la justice sociale.

Section 2 : les deux conceptions politiques concernant les inégalités et la redistribution

Deux positions :

- La position libérale de droite nous dit que ce qui est important ce sont les forces de marché, l’initiative individuelle, la croissance de la production de la productivité qui vont permettre d’améliorer dans le long terme les conditions de vie, le revenu donc cela concerne les plus défavorisés. L’action de redistribution doit être d’un niveau d’une importance modérée et ne doit pas interférer avec les mécanismes du marché.

Remarque : Dans le long terme = 50 ans, 100 ans.

- La position traditionnelle de la gauche qui est hérité des théoriciens socialistes du 19ème siècle qui dit que les luttes sociales et politiques sont les seules possibles pour améliorer le bien-être des plus défavorisés. Il faut que le système pénètre à l’intérieur des mécanismes de production. Ex : nationaliser les moyens de production, fixer les grilles de salaires…

On a un conflit droite/gauche. Ce conflit montre que les désaccords sur les formes de redistribution ne sont pas dus à une vision de la justice sociale différente mais à des analyses différentes des mécanismes économiques et sociaux qui provoquent les inégalités. Le consensus est le fait que inégalité = facteurs que les individus ne contrôlent pas. Il est juste qu’il y ait une intervention de l’état qui fait son travail de justice sociale par rapport au catégories les plus défavorisées. Ex : l’état intervient sur les différences de fortune entre les individus mais aussi en terme de culture et de savoir-faire.

Un ensemble de théoriciens ont mis en avant l’idée qu’il est juste que l’état interviennent mais il y a aussi l’idée qu’un certain nombre droits d’égalité doivent être garantie à un minimum de personnes. Le conflit va porter sur la façon la plus efficace de faire progresser les conditions de vie des plus défavorisés et aussi sur l’étendue des droits que l’on doit accorder à tout le monde.

Pour les économistes ce type de théorie renvoi à une distinction entre la redistribution pure et la redistribution efficace.

Pure = renvoi à des situations de marché d’équilibre, il y a des inégalités. Dans ce genre de situation on ne peut pas faire de redistribution de façon à ce que tout le monde gagne. Compenser la perte de bien être des un par la gain des bien être des autres.

Efficace= renvoi à des imperfections de marché.

Problèmes :

- Le problème des mécanismes qui génèrent les inégalités

- La taille de la redistribution

- Système d’imposition dur le revenu ? les outils de la redistribution ?

- Communes ? département ? région ? l’état ? qui fait quoi ?

Section 3 : Egalité / inégalité

- L’égalité

Chaque individu dans la société se trouve dans une position spécifique en ce qui concerne les inégalités, c’est un champ vaste.

Le problème c’est la multiplication des inégalités et le fait qu’il y ait un cumul d’inégalités sur certaines personnes ou groupes de personnes.

Ex : perdre son emploi peut signifier qu’il faut changer de logement…la recherche d’un nouvel emploi dans ce cas devient plus difficile. Il y a un sentiment d’injustice derrière ce phénomène. Ce type de situation existe de plus en plus et les système d’égalité sont mis en cause dans ces cas.

A l’échelle de l’humanité, il y a une grande variété d’humains et de toute façon il y a un ensemble de facteurs concernant l’inégalité. Cependant, il y a une multiplicité de variables selon lesquelles on peut apprécier l’inégalité. Le débat politique, économique,… ne porte pas sur les pour et les contre l’inégalité mais sur les variables de références concernant l’égalité, donc sur l’égalité de quoi ?...

L’égalité est donc multidimensionnels. La définition de l’égalité dans l’une de ces dimensions, il faut accepter les inégalités dans d’autres dimensions.

Selon l’approche libérale la plus radicale, le critère de l’égalité est celui devant la loi.

Ces pensées radicales défendent l’égalité, ils considèrent par exemple que le SMIC doit être supprimé car c’est une barrière à l’emploi.

Equité= propriété des critères d’égalité que l’on choisit. Mais ce n’est si simple que ça. Il n’y a pas forcément opposition

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