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Rapport de stage en service de neurologie

Par   •  22 Octobre 2018  •  1 537 Mots (7 Pages)  •  1 233 Vues

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Prise en charge hospitalière d’AVC à la phase aigue

L’accident vasculaire cérébral (AVC) est l’affection neurologique la plus fréquente et une urgence médicale. L’hospitalisation rapide dans une structure adaptée constitue un facteur essentiel du pronostic ultérieur.

DEFINITION

L’AVC est défini par un déficit neurologique d’apparition brutale, dû à une ischémie ou une hémorragie cérébrale. L’AVC ischémique est causé par l’occlusion (par thrombose ou embolie) localisée d’un vaisseau conduisant à un arrêt de l’apport en oxygène et en glucose du cerveau, entraînant un effondrement des processus métaboliques dans le territoire affecté.

L’AVC est classé par localisation anatomique, distribution vasculaire, étiologie, âge de l’individu affecté et nature hémorragique ou ischémique de l’accident.

Les conséquences sont plus ou moins graves : malaise passager, paralysie, coma, avec des séquelles plus ou moins importantes.

LES FACTEURS DE RISQUE

Les principaux facteurs de risque de la survenue d’un AVC sont :

- L’HTA (la moitié des AVC surviennent sur une HTA chronique)

- Le tabac (facteur de risque de l’athérosclérose carotidienne)

- L’hypercholestérolémie

- Le diabète

- L’alcoolisme chronique

- Les contraceptifs oraux.

Les facteurs de risque se potentialisent entre eux.

Ainsi, l’athérosclérose (formation de plaques d’athérome au niveau des artères dues le plus souvent à l’association HTA, âge et tabac par exemple) sont la première cause des AVC ischémiques.

LES EXAMENS COMPLÉMENTAIRES

Les examens complémentaires ont pour but de déterminer la cause et le mécanisme de l’AVC, ainsi qu’à adapter le meilleur traitement et pouvoir donner un pronostic.

Confirmer le diagnostic :

- Le scanner (TDM : tomodensitométrie)

Il sert à confirmer le diagnostic, en précisant le caractère ischémique ou hémorragique de l’AVC.

En cas d’hémorragie, le scanner visualise une hyperdensité.

- L’IRM (imagerie par résonnance magnétique). Il est parfois réalisé

secondairement pour les AVC de petite taille ou du tronc cérébral (non

visible sur le scanner).

Ces deux examens sont faits en urgence. En pratique, le TDM étant beaucoup plus disponible et réalisable que l’IRM.

SOINS INFIRMIERS

A l’arrivée du patient ;

L’infirmier :

- gère l’urgence vitale avec le médecin si besoin

- aide à recueillir les informations, (heure et mode d’installation, autres signes associés...)

- dirige la famille vers les médecins,

- un ECG est réalisé dès le début de la prise en charge, dextro, il pose une voie d’abord et fait le bilan sanguin demandé

- prépare les examens complémentaires

- surveille le patient (signes cliniques et hémodynamiques) pour pallier à une éventuelle aggravation.

- Les paramètres vitaux doivent être régulièrement surveillés, en particulier la pression artérielle.

- Il est recommandé de respecter l’hypertension artérielle (HTA) à la phase aiguë d’un AVC ischémique sauf dans les cas suivants :

a) si un traitement fibrinolytique est indiqué : la pression artérielle doit être

b) si un traitement fibrinolytique n’est pas indiqué :

- en cas de persistance d’une HTA ≥ 220/120 mm Hg →1cc loxen en IVL (refaire la surveillance après 30mn)

- en cas de complication menaçante de l’HTA : Prise en charge initiale des patients adultes atteints d’accident vasculaire cérébral

Pendant l’hospitalisation :

- soins de nursing, prévention d’escarre, changement de position toutes les 3h, alimentation (risque de fausse route).

- Les troubles de la déglutition doivent être recherchés systématiquement avant la première alimentation.

- La liberté des voies aériennes supérieures doit être assurée, l’encombrement bronchique et les pneumopathies d’inhalation prévenus. L’oxygénothérapie systématique n’est pas recommandée.

- Rôle sur prescription : alimentation parentérale, perfusion pour réhydratation (préférer le sérum physiologique que le glucosé), surveillance de la diurèse, prévention de la constipation, surveillance de la glycémie.

- Il est recommandé de traiter une hyperthermie > 37,5 °C par un antipyrétique type paracétamol.

- Il est recommandé de traiter par insulinothérapie les patients dont la glycémie est ≥ 10 mmol/l.

- En collaboration avec le kiné : lever précoce, aide à la mobilisation, rééducation, installation du patient dans son lit, installation du patient au fauteuil. Le rôle du kiné est d’éviter les membres hypertoniques et protéger l’épaule de la luxation.

- Faire appel à un orthophoniste pour la rééducation verbale suite aux aphasies.

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CONCLUSION

Ce stage fut pour moi une expérience très enrichissante, qui m’a permis de comprendre le fonctionnement organisé de service et d’acquérir des connaissances pratiques et théoriques pour m’avoir donné une idée claire sur les différentes procédures de soins existants.

Au

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