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Les émotions du point de vue de l’individu

Par   •  15 Mai 2018  •  1 574 Mots (7 Pages)  •  735 Vues

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rationnelle / réflexive  dépend du degré de congruence de la situation

intuitive / automatique  prédispositions héritées, réactions corporelles

Traduction physiologique de quelques émotions :

colère  afflux sanguin important, libération massive d’adrénaline

peur  sueurs froides, afflux de sang vers les jambes (pour pouvoir prendre la fuite), se figer pendant un moment

amour ou tendresse  réponse parasympathique, état de relaxation, état propice à la coopération

surprise  haussement des sourcil, élargissement visuel (la surprise ne dure pas plus d’une seconde)

tristesse  pleurer, dormir

2.2) Apprentissage / Reproduction

Loi de Thorndike (1911) : un des principes qui gouverne l’apprentissage et le comportement opérant. La loi postule qu’une réponse est plus susceptible d’être reproduite si elle entraîne une satisfaction pour l’organisme et d’être abandonnée s’il en résulte une insatisfaction. (perspective hédoniste)

On étudie les signes émotionnels et leurs significations : c’est la sémiotique du langage émotionnel.

LAZARUS (1966) : fonction adaptative ; trouver un équilibre entre deux types d’influence : celles des réalités de l’environnement (demandes, contraintes, ressources) de celles des intérêts de la personne dans la situation. On crée des situations typiques (mêmes causes, mêmes effets).

SEVE (2001), typicalisation des émotions (= créer des significations)  fonction adaptative

[ à revoir…]

DUMOUCHEL (1999), théorie sociale des émotions (= comprendre par empathie l’état dans lequel se trouve le locuteur)  fonction sociale

2.3) L’intelligence émotionnelle

GOLEMAN (1996) : il étudie ceux qui occupent des poste supérieurs aux Etats-Unis (chefs de grandes entreprises par exemple) et remarque que ceux qui ont une grande « intelligence émotionnelle » sont ceux qui réussissent le mieux. Les grands postes ne sont pas forcément occupés par ceux qui ont le plus de diplômes mais par ceux qui ont un quotient émotionnel le plus fort.

« L’intelligence émotionnelle » est le fait de savoir décrypter les émotions des autres. Elle suppose qu’ « il n’y a pas de raison sans émotions » (Goleman, 1996).

Elle rassemble la maîtrise de soi, l’ardeur, la persévérance, la faculté à s’inciter à l’action, la faculté à tisser des liens,…

Aujourd’hui, l’intelligence émotionnelle est la capacité à percevoir les mitions, à les utiliser pour faciliter le raisonnement, à comprendre le langage des émotions, à gérer ses émotions et celles de autrui,…

Les compétences émotionnelles se composent donc de compétences personnelles et de compétences sociales.

2.4) Effets cognitif des émotions

sur la perception : on exposé en permanence à une multitude de perceptions et les émotions nous aident à percevoir ce qui est utile, elles ont une fonction de sélection, elles orientent l’attention

sur la mémoire : les émotions forte teneur émotionnelle sont mémorisées en priorité (par exemple, si vous demandez à une personne de se remémorer de son plus vieux souvenir, il y a beaucoup de chance que ce dernier soit lié à une forte émotion + autre exemple avec les émotions post-traumatiques)

sur la prise de décision : les émotions nous orientent spontanément vers ce qui est le plus profitable

Remarque : il n’y a pas d’opposition entre l’émotion et la raison !

3) Structure et fonctionnement

3.1) Circuit émotionnel : mentalistes vs réductionnistes

Mentalistes : manifestation (perception)  réflexion  réaction comportementale

Réductionnistes : manifestation (perception)  réaction comportementale  réflexion

Chez les réductionnistes, les changements corporels suivent directement la perception et les sentiment (conscience) viennent après. Tandis que chez les mentalistes, ils estiment que l’on a une réflexion avec la réaction du corps.

JAMES (1884) « … Ma thèse est au contraire que les changements corporels suivent directement la perception du fait excitant, et ce que nous ressentons de ces changements en train de se produire est l’émotion. » James est donc un réductionniste.

Exemple :

Mentalistes : Ours  Peur  Courir

Réductionnistes : Ours  Courir  Peur

3.2) Structures neuronales

Philéas Gage / Le cas d’Elliot (Damasio)

P. Gage, lors d’un accident (explosion), a été transpercé par une barre métallique dans l’œil et ça a traversé son cerveau. Il en est ressorti vivant mais le médecin à alors observé un net changement comportemental entre avant et après l’accident.

S’en suit un questionnement :

Au niveau cérébral, y a-t-il une aire chargée de contrôler l’émotion ?

Nous allons nous intéresser à la représentation triunique de McLean :

1) Cerveau reptilien (tronc cérébral) : agression, défense  ce sont les tendances les plus directement impliquée dans la survie

2) Cerveau paléomammélien (apparition estimée il y a 65 millions d’années) : système limbique  émotions

3) Cerveau Néomammalien (passage entre l’Homme de Cro-Magnon et Neandertal) : Néocortex  Raisonnement

Au milieu du cerveau reptilien : amygdale qui joue sur le fonctionnement émotionnel.

3.3) Rappel

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