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Kant - anthropologie du point de vue pragmatique

Par   •  6 Juillet 2018  •  1 464 Mots (6 Pages)  •  949 Vues

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Puis, Kant nous fait comprendre, dans la suite du texte que le fait de dire je résulte d’un apprentissage. Ainsi l’enfant n’est pas unifié, spontanément, il dira « Il » pour parler de lui-même, par exemple « Charles veut manger, marcher, etc. » cela nous prouve que la conscience de soi est indépendante de l’aptitude à parler car l’enfant sait, peut après un an parler, mais n’est pas capable de dire « je ». Cela implique donc sue la conscience de soi tout en étant universelle n’est pas inné. Elle nécessite un travail un processus pour devenir une constante de l’être humain qui n’est réalisé que dans le cadre de l’apprentissage, Kant en tant que philosophie des lumières partage l’idée que l’homme doit être éduqué pour accéder à l’humanité. La conscience de soi révèle le passage de la condition animal à l’humanité, c’est donc stade détermination le statut de sujet. Bien que la conscience de soi est une condition nécessaire à l’acquissions du statut de sujet Est-elle pour autant une condition absolue, auto-suffisante ?

Enfin, Kant établie entre la sensibilité et la pensée une opposition. De fait, lorsqu’il déclare « une lumière vient de se lever », lumière qui ici est apparentée à la raison, « se sentir », faculté qu’a l’homme d’interagir avec le monde par l’intermédiaire de sensations et « maintenant il se pense » penser, qui permet le bon sens, cette opposition est très claire. Kant oppose la sensibilité et l’entendement chez l’homme en montrant qu’avoir conscience de ses états intérieur, avoir faim, avoir froid, sentir etc., n’est pas encore le signe que l’homme est un sujet. Pour être un sujet il doit être capable d’unifier toutes ses pensées, ses sensations qui s’accompagnent du savoir que c’est lui qui les penses et qu’elles sont siennes. En disant cela Kant prolonge la thèse cartésienne sur le dualisme et l’opposition de l’âme et du corps qui sont deux choses différents mais étroitement liées. De ce fait, Marie Heurtin qui ne peut parler, voir et entendre possède une conscience d’elle-même et réussie à communiquer grâce au touché alors qu’a contrario l’homme souffrant de schizophrénie ne seras pas capable d’unifier ses pensées de par les voix qu’il entend.

Pour conclure, nous avons appris dans le texte, Anthropologie du point de vue pragmatique que la conscience de soi est universelle chez l’homme mais qu’elle n’est pas innée, en effet l’homme l’obtient par l’apprentissage du lui en tant que « Je ». De plus elle est essentielle pour définir l’homme en tant que sujet car Kant nous explique que l’homme, afin d’être un sujet, doit savoir unifier toutes ses pensées et ses sensations qui doivent s’accompagner du savoir qu’elles lui sont propres. Afin de pousser notre réflexion, nous pouvons alors nous demander si la conscience de soi équivaut à une connaissance de soi.

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