Fiche hygiène

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- Savoirs mobilisés et recherches éventuelles

En lien avec l’U.E 4.01.S1 soins de confort et bien être et la 5.01.S1 accompagnement de la personne dans la réalisation de ses soins quotidiens. 1.03.S1 législation, éthique et déontologie.

Le respect du droit à l’intimité de la personne âgée en lien avec la loi du 4 mars 2002. L’intimité de la personne ne se limite pas à sa pudeur. C’est aussi prendre en compte son environnement, ne pas aller au-delà d’où elle veut bien nous laisser aller. Mme L. ne refusait pas mon aide pour sa toilette, mais j’aurais dû me rendre compte plus tôt que ma présence la gênait. Aussi cette dame peut par exemple, se laver ou s’essuyer avec un gant ou une serviette souillée, oublier certaines parties… ce qui rend le soin moins propre.

Le respect de l’autre, dans le sens où il a déjà des acquis, des expériences, une façon bien à lui de faire forcément différente de celle du soignant. Cela demande de l’observation et aussi de l’expérience au soignant.

Le fait d’avoir une aide pour la toilette, lui renvoie l’image de quelqu’un qui est incapable de faire seul, qui a besoin de l’autre, qui a besoin d’aide, à la vieillesse aussi, cette vision d’elle-même peut être dure à accepter pour la résidente.

Au niveau éthique, la dignité de la personne dans le fait de respecter ses acquis, considérer qu’elle en a déjà, ne pas vouloir lui imposer sa technique.

- Mise en perspective

Avec l’infirmière je décide donc de laisser la patiente faire sa toilette toute seule au lavabo, et de garder son pansement à refaire. Juste de venir l’aider plus le vendredi car c’est le jour de la douche et du pansement.

Pour moi, au début rester tout le long du soin était la meilleure solution. Mais venir pour lui laver le dos, où s’occuper de ce qui est sale est un bon compromis. Ici dans cette situation, je n’ai pas totalement respecté son droit à l’intimité, j’ai été un peu trop intrusive, je pense.

Les prochains jours je viens donc lui donner son traitement et lui déposer ses affaires pour la toilette. Si dès le départ j’aurais agis de la sorte, je pense que mes relations avec la résidente auraient étés peut être plus harmonieuses. Par la suite j’ai pu voir une amélioration dans mes rapports avec elle.

Dans mes prochains stages en lieux de vie je serai plus vigilante à mon approche avec les résidents. Car contrairement à l’hôpital, nous sommes chez eux, et c’est eux qui « décident » de nous faire entrer où non. Nous ne sommes pas en position de force, c’est nous qui devons faire en fonction d’eux et non l’inverse.