Synthèse de documents sur le souvenir.

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D’après B. Mallèvre, les souvenirs d’enfance ont des effets sur notre vie une fois adultes : « ils disent long sur ce qu’on désire ou ce qu’on aspire à devenir ». R. Brasseur voulait comprendre mieux l’œuvre de Pérec et à cause de cela, il affirme « pendant 5 ans, j’ai été habité par Je me souviens ». Le Clézio est du même avis, en décrivant les souvenirs comme la source de ses déterminations.

Selon B. Mallèvre, les souvenirs reviennent de différentes façons : il y a des souvenirs que l’on convoque, des souvenirs qui reviennent brusquement et des évènements qui font que certains souvenirs resurgissent. Le Clézio partage le même avis en affirmant que chez lui, les souvenirs l’envahissent au moment où il s’attends le moins. R. Brasseur notifie les souvenirs qui reviennent à la mémoire des lecteurs à travers la lecture de l’œuvre de Pérec. Certains de ces lecteurs ont écrit à la fin de leur livres les souvenirs que la lecture a déclenchés en eux, d’autre non, mais tous se sont souvenu de quelque chose. Chez Pérec, la façon dont les souvenirs n’est pas clairement exprimée, mais elle fait aussi partie des trois catégories mentionnées en début de paragraphe.

On peut tous se souvenir de quelque chose ou on peut être le seul à se souvenir de quelque chose. B. Mallèvre admet l’existence des souvenirs partagés par tous et des souvenirs plus intimes qui sont propres à chacun de nous. Par son œuvre, Pérec nomme des souvenirs qui lui sont personnels et des souvenirs des autres, dont R. Brasseur et d’autres personnes de sa génération, mais aussi des générations plus âgées dont ses parents, ses grands-parents. Pour Pérec, le souvenir collectif est montré à travers le passage de Reda Claire au cinéma.

Les souvenirs font partie du passé familial, mais non seulement. Pour Anne Muxel, sociologue au Centre de la vie politique française et auteur d’Individu et mémoire familiale, présente dans le texte de B. Mallèvre, les souvenirs comprennent tous ce qui touche à la vie de famille : « valeurs, convictions, histoires, faits marquants et rites ». Pour Pérec, les souvenirs du passé familial surviennent sous la forme du « pain jaune qu’il y a eu pendant quelque temps après la guerre ». Les cris des enfants qui l’invitent à jouer, la leçon de calcul avec sa mère, le fait de faire des dieux d’argile, écouter les pas du tonnerre sont quelques exemples qui montrent la façon dont Le Clézio se souvient de son passé avec sa famille en Afrique. A travers le travail sur l’œuvre de Pérec, R. Brasseur apprend non seulement à mieux connaître l’œuvre de celui-ci et la façon dont il la structurée, mais il apprend beaucoup des choses sur lui-même.

Le souvenir constitue un élément du passé sur lequel on construit le futur. Peu importe s’il est bon ou mauvais, il va aider à la formation de notre caractère. Il faut garder les bons souvenirs pour pouvoir vivre heureux dans la vie, mais aussi les mauvais souvenirs car, à travers eux, nous sommes capables d’éviter les erreurs du passé et pouvons donc, faire les choses encore mieux dans l’avenir.