Synthèse de documents "la passion de la collection"

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Seulement pour se procurer autant d’objets il est certain qu’il faille mettre la main à la poche. Cet investissement financier sera plus ou moins important d’une personne à l’autre. En effet dans le roman Le cousin Pons, Sylvain a du dépensé pour les frais de transport que par les objets qui composait la succussion de sa mère dont on peut s’imaginer que le budget était conséquent. De son côté, le témoignage de la revue En marche, le collectionneur qui fait les brocantes dépense jusqu’à ce que sa voiture soit remplie à ras bord. Cela montre qu’ils dépensent de l’énergie ainsi que leur argent pour pouvoir vivre leur chasse aux trésors.

Quand les objets sont trouvés il faut bien sûr les ranger et les mettre en valeur, mais là encore plusieurs façons selon les profils des collectionneurs. Dans l’article Guitry explique qu’on peut distinguer deux types de collectionneurs, les « collectionneurs placards » qui n’exposent pas leurs trouvailles, et les « collectionneurs vitrine » qui au contraire sont fiers de les montrer et s’en vente même. Pons est le profil type du « collectionneur placard » quand Balzac écrit qu’il cachait à tous les regards une collection de chefs-d’œuvre. Au contraire, le collectionneur à l’origine de la photo de 2005, la collection de postes de radio : les transistors, laisse supposer qu’il est un « collectionneur vitrine » de par le soin de la mise en scène de sa collection.

La collection et ceux qui les font ont tous en commun d’avoir une passion comme source de motivation. Une passion qui peut aller jusqu’à devenir un besoin vital et sans fin qui demande beaucoup d’investissement. Mais il est évident qu’ils en dégagent satisfaction, et, d’une certaine manière, un sens à leur existence car ils organisent leur vie autour de cela. Ce qui est peut être difficile à définir c’est la limite qui sépare passion et addiction.