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La révélation des tableaux, Le rapport de Brodeck, P. Claudel, 2007

Par   •  23 Septembre 2018  •  2 294 Mots (10 Pages)  •  439 Vues

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ex : l.35-40 → succession de prop sub

Il avait l'impression d'être ivre.

Énumération de tous les portraits

→ cela donne un certain vertige

Brodeck → confusion des sentiments

Diodème → pétrifié → constitue à lui seul une phrase

→ Il finit pas être absent de ce qui l'entoure (l.60) → modalisation « falloir »

→ Le seul à pouvoir mettre du sens sur ce que Brodeck ne voit pas » (l. 64) → terme vague + mystère

« Il est comme une borne dans un champ » (l.59) → comparaison tragique qui annonce destin de Diodème → assimile à une pierre tombale.

2- Des tableaux « surnaturels »

Souvent → tableaux sont sujet verbe (action) → tableaux animés → personnification : « il parle » → verbe de parole → nombreux

« Il disait des choses... » (l.80)

→ Tableaux qui parle trop.

(l. 79) → ils disaient des choses qui ne fallait pas dire → jeux sur antithèses :

« révéler » / « étouffer » « dire » / « jamais dire »

Peintre → dieux créateur (= démurge), qui connaît toutes les vérités = aspect des tableaux. Termes qui le traduisent : « malice », (l. 27) « révélateurs merveilleux », (l. 68-70) → métaphore de la tête qui chauffe → pouvoir / magique

« L'esprit et les sens bien dérangés » → surréel / irréel / magique

« On avait cru une galerie d'écorchés » → conditionnel

Traduire irréel → mode adéquat

« Je n'invente rien, je le jure » → négation + « jure » = sincérité

→ tellement improbable, extraordinaire. Tableaux + que particulier

Tableaux qui veulent dire plusieurs choses en même temps → plusieurs facettes de quelqu'un

ex:Göbbler → vue de gauche = souriant / droite = cruelle (l. 11-19) → adj mélioratifs & péjoratifs

(l. 44) → Tout dépend l'angle de vue ou bien on voit des racines de saule ou bien des visages => facettes.

THEATRE AU MOYEN AGE

Le théâtre du M-A est également lié au culte religieux. La représentation se faisait en latin, le plus souvent dans des églises et les religieux faisaient la plupart du temps office d’acteurs. Les « mystères » sont des pièces d’inspiration religieuse, qui peuvent se poursuivre jusqu’à 4 jours. Les textes sont composés en vers que jouent parfois plus de deux cents acteurs. Les « farces » sont des pièces profanes (non religieuses) qui apparaissent au XIII°s. Ce sont des pièces écrites pour faire rire le public des villes. Elles mettent en scène des personnages de la vie quotidienne : bourgeois, marchands, maris cocus, femmes aux mœurs légères. Elles critiquent les mœurs de l’époque. Au XVI°s, le théâtre est marqué par les débuts de la tragédie française avec Jodelle. Le théâtre commence à s’inspirer de la commedia dell’arte, le théâtre italien né à Bergame au XVI°s. Il s’agit d’un théâtre où l’improvisation prend une grande place (personnages : Arlequin, Polichinelle, Pantalon...)

Plusieurs genres théâtraux se sont développés au cours du Moyen-Âge.

Le drame liturgique (apparaît dans les églises vers l’an mille. Ce sont d’abord des interpolations dans la liturgie, faites de courtes questions, en latin, suivies de courtes réponses, également en latin, puis on y intercale de courtes pièces dont les sujets sont empruntés à l’Ancien et au Nouveau Testament ou à la vie des saints.

Le Jeu et le Jeu profane (Au XIIIe siècle apparaît le Jeu, sorte de drame liturgique beaucoup plus long on passe de 100 à 1000 vers). Le Jeu se caractérise par l’introduction dans le thème religieux d’anecdotes ou de légendes populaires.

Le Miracle (il raconte la vie d’un saint ou une légende historique où l’élément divin apparaît dans le dénouement, une intervention de la Vierge ou d’un Saint).

Le Mystère (Apparu au XVe siècle, il se composait d’une succession de tableaux animés et dialogués écrits pour un public très large, mettant en œuvre des histoires et des légendes dont l’imagination et la croyance populaire s’étaient nourries. Le Mystère se joue devant la ville entière, pendant plusieurs jours, aux grandes fêtes religieuses comme Noël, Pâques et la Pentecôte. Il met en scène deux cents personnages, parfois cinq cents, et une centaine d’acteurs est nécessaire pour le jouer, sans compter les figurants. Les décors y prennent une place de plus en plus importante.)

La Farce (apparaît au XIIIème siècle : c’est une pièce comique qui présente des situations et des personnages ridicules où règnent tromperie, équivoques, ruses, mystifications. La langue est très familière voire grossière).

Personnalités : Apollinaire, Basile, Grégoire, prêtres chrétiens, écrivaient des tragédies chrétiennes à peu près dans le goût d'Euripide.

LA COMMEDIA DELL'ARTE

Présentation :

La commedia dell’arte est une forme de comédie populaire apparue en Italie dans les années 1550, fondée sur l’improvisation, et qui influence durablement le théâtre européen. Autrefois appelée commedia all’improviso, la commedia dell’arte remonterait au Moyen Âge, à l’époque où l’on jouait des farces dans les divers dialectes des régions d’Italie. Elle a pour origine les farces atellanes que l’on donnait dans la ville d’Atella au IIe siècle av. J.-C. Le jeu des comédiens s’inspirait des saynètes jouées par les colporteurs pour vendre leurs élixirs sur les places publiques. Des troupes professionnelles, composées de ménestrels et d’acrobates ambulants, perfectionnent une forme de divertissement adaptée au grand public. Signifiant littéralement

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