Le rapport de Brodeck: le fin du temps
Par Orhan • 30 Septembre 2018 • 1 016 Mots (5 Pages) • 618 Vues
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→ Au début présence du « nous » puis Brodeck utilise plusieurs images pour évoquer les hommes libres dont il se distingue : signification ? Peut-être se considérait-il déjà libre avant grâce à ses rêves ou peut-être que tant qu’il n’est pas chez lui il ne se sent pas libre.
-Gradation :
→ une lueur -> un éblouissement de liberté : Au début du passage, la liberté est « murmurée », mais à la fin son intensité est tel que les prisonniers ne peuvent le croire « qu’aucun n’osait nommer"
-Beaucoup de supposition :
« peut-être », « Pourquoi », « avait dû », auquel s’ajoute « sans doute », « J’imagine » qui sont répétés de nombreuses fois, puis « On m’a dit », « . Je crois bien, même si je ne peux pas le jurer ». Toutes ces suppositions émises par Brodeck suscitent des questions aux lecteurs :
→ Pourquoi alors qu’il est détaché Brodeck est-il loin de la scène de la mort de la Zeilenesseniss alors que les anciens prisonniers forment une foule compacte ? Pourquoi n’est-il pas dans cette foule ? On peut imaginer que Brodeck, même redevenu un homme se sent toujours différent des autres et que c’est pour cela qu’il reste à l’écart.
→Malgré qu’il assiste à la scène, « Je ne compris pas ses mots, j’étais un peu loin de la scène » il ne prend pas parti en décrivant ce qu’il voit, il émet des suppositions et dit « on m’a dit ». Ici, tout comme pour le rapport, Brodeck marque sa non-appartenance à l’événement, il précise qu’il n’y a pas participé et qu’en somme il est innocent.
→Pourquoi ne quitte-t-il pas le camp tout de suite et reste jusqu’au lendemain ? On peut se demander si quelque chose ou quelqu’un l’a retenu.
-Des comparaisons :
« comme on tente de faire disparaître une trace ou un déchet »
« comme on foule la poussière »
« comme un ballon »
« comme des filaments de soleil, aveuglants et obscènes. »
Dans cette dernière on peut rapprocher les cheveux « aveuglants » de la femme du camp à « l’éblouissement de la liberté » : marque un contraste.
Conclusion :
Ce passage raconte la fin du camp, en évoquant principalement deux personnes : le maître du chien et la Zeilenesseniss. Dans le passage, un portrait de chacun des deux est réalisé et deux scènes sont détaillées : celle où le maître libère son chien, et la mort de la jeune femme. Tout le texte est basé sur l’opposition et les contrastes qui traduisent le changement de situation. On remarque que Brodeck n’évoque pratiquement aucun sentiment, et n’insiste pas sur la libération des prisonniers, comment ils ont été libéré, qui leur a ouvert.
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