L'échec de la Ive République
Par Orhan • 13 Novembre 2017 • 1 387 Mots (6 Pages) • 472 Vues
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Cette instabilité a joué négativement en défaveur de la réalisation de l’objectif politique socio-économique. Cependant il y a des garde-fous institutionnels, prendre de décision pour favoriser la stabilité.
Premier projet adopté par l’Assemblée avec l’arrivée de 3 partis en tête → le tripartisme
Le PC = 26,8%
Le MRP (plutôt chrétien démocrate) = 24%
Le SFIO = 24%
Elles ont 75% à l’Assemblée, ces partis ont comme lien fondamental la résistance. Avec la rupture du tripartisme, cela ne peut plus marcher car les forces qui sont les plus importantes en terme de voix ne sont plus représentées dans le gouvernement.
D’autres gardes fous contre l’instabilité (double investiture contre la dissolution)
- La double investiture s’est imposée par la pratique, elle va à l’encontre de la Constitution de 46. A partir de 47 il y a investiture par l’Assemblée + vote de confiance
- Système des apparentements pour le décompte des voix → système censé favoriser la stabilité en notant les accords préalable. Dans les profession de fois (programmes) les candidats disent si j’arrive en tête de l’élection je m’arrangerai avec une autre liste pour gouverner, ou je m’apparente avec une autre liste pour que les voies qui compte les deux listes comptent pour les deux. Système complexe qui a eu l’effet inverse, dans l’opinion les français se disent qu’on vote pour la personne qui au final va sortir → confusion dans les esprits ce qui favorisent la décridiblisation des élites
- Aux sources du mal : des pratiques et des institutions politique favorisant l’éclatement et l’instabilité
- Effets d’hystérésis et recrutement des élites
La Ive République s’est construit sur les ruines des régimes précédents (Vichy). On redoute une aversion en Evert les hommes présidentielles, et les fortes personnes de l’exécutif, tous ont l’horreur de la confiscation des pouvoirs en vers une seule personne. On est dans une période où les partis politiques sont assez faibles. il y a une volonté de donner un maximum de représentative aux français ; on veut sortir du pouvoir absolu.
Néanmoins Berstein et Ruddel disent « la Ive république est revenu aux pratiques de la IIIe en exagérant ses
Hystéresis = fait que dans une expérience la cause du phénomène disparaît mais les symptômes persistent
Ici il persiste à travers les hommes politiques
La plupart des hommes ont été socialisé sous la IIIe république ; ils ont intériorisé les normes et les valeurs du groupe politique auquel ils appartenaient
« C’est pourquoi la IV république est une restauration à peine modifier de la III république … le retour au passé paraît être devenu la règle du jeu politique »
On a pas assez de discipline partisane → ils vont voter contre et de manière disperser, impossible d’avoir un vote unifié.
Il n’y a pas de majorité parlementaire stable unifiée sous la 4R
- La pratique institutionnelle de la Ive république
Configuration spécifique mais des lors qu’elle a éclaté plus de continuité
Le système des partis est partiellement responsable
DGaxie revient sur l’instabilité quand on analyse les pratiques des hommes politique de la IV, des députés on se rend compte qu’il a des soutiens et des retraits tactiques = ils sont des électrons libres qui votent en fonction l’intérêt du parti du moment, il y a donc un « fragile équilibre de l’échange » il y a des arrangements ponctuels entre les députes, les alliances sont précaires et pas de solidarité partisanes
CCL
« La Constitution n’est nullement un exercice abstrait dans lequel des juristes mettraient en avant des valeurs universelles, mais la traduction dans les institutions de l’état des forces politiques au moment de sa rédaction »
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