Commentaire sur ultima verba

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Victor Hugo nous montre dans son poème qu’il a la nostalgie de la France d’avant Napoléon III mais également il nous décrit son sentiment de devoir quel qu’en soit les conséquences pour lui. Victor Hugo sait nous faire transmettre un message politique tout en restant dans les caractéristiques de la poésie.

Victor Hugo aime la France de Napoléon I, il dit qu’il la « pleure » car il pense l’avoir perdue « France aimée et qu’on pleure toujours ». Il idéalise cette terre où ses ancêtres ont vécus et sont enterrés mais également c’est ici qu’il a rencontré ses « amours » : « Tombeau de mes aïeux et nid de mes amours ». Victor Hugo préfère « oublier » tout ce qui le rattache à la France afin de mieux vivre cette séparation mais affirme qu’il gardera toujours en tête son « devoir » : « France ! hors le devoir, hélas ! j’oublîrai tout. ». Ce devoir, il est prêt à le respecter quoi qu’il en coûte.

La force de son engagement est traduite par la ponctuation mais aussi par les temps utilisés. Victor Hugo utilise très souvent le pronom « je » ce qui montre que c’est lui qui est déterminé, on remarque également une forte présence de points d’exclamation repartis dans l’ensemble du poème ce qui donne de la conviction à ses propos voire des ordres. De plus l’auteur utilise du présent simple pour accentuer le fait que ce qu’il fait c’est pour rendre ses actions contemporaines et plus réelles « j’en suis » vers 21, « ils ne sont […] » vers 22. En dehors des formes qu’il utilise pour décrire son engagement on peut voir que Victor Hugo a une volonté surprenante de changer la société, il préfère essayer et tout perdre plutôt que de ne rien tenter et voir les choses évoluer « je resterai proscrit, voulant rester debout ». La poésie l’aide à montrer son engagement au peuple.

Victor Hugo manie les différentes formes de poésie, de ponctuation, de conjugaison pour modéliser sa détermination. On peut dire que c’est son moyen à lui de faire parvenir au peuple sa propre pensée. Grâce à ses textes de nombreuses personnes ont pris conscience de certains faits qui n’étaient pas justes dans la société. C’est pour cela qu’on peut dire que Victor Hugo a « permis à de nombreuses générations de développer une réflexion sur l’engagement de l’écrivain dans la vie politique ».

Ce poème est structuré en plusieurs idées d’abord la haine contre Napoléon III, ensuite la résistance qu’il crée afin de contrer Napoléon III et puis pour finir ce que lui a couté de raisonner comme ceci, ses regrets et ses buts. Victor Hugo s’oppose au second Empire en élaborant une résistance et une façon de penser nouvelle. Il exprime à voix haute ce qu’une partie du peuple pense ce qui lui causera de nombreuses pertes matériels en allant jusqu’à son propre exil sous l’ordre de Napoléon III. Face à une telle détermination Victor Hugo aurait certainement fait partie de la révolte des indignés qui a agité l’Europe au cours de ces dernières années.