Commentaire Composé les Adrèles.
Par Raze • 24 Avril 2018 • 816 Mots (4 Pages) • 582 Vues
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Ensuite, nous pouvons remarquer un réel fanatisme de la part des agisseurs. Ils sont complètements aveuglés par les paroles des penseurs et ne pouvant remédier à ça, ils s’exécutent. On peut alors relever le champ lexical de la violence : « démolitions », « tueries sacrées » ligne 9, « mort » ligne 12, et également une accumulation ligne 9. On constate alors un rapport dirigeant à soldat. En effet, c'est une critique des comportements belliqueux et du dogmatisme religieux qui est représentée ici. On parle de « mysticisme » ligne 10. Les Adrèles sont en réalité une population violente qui représente un peuple et des « chefs ».
Pour finir, nous avons à faire à un apologue qui, grâce à la vision de l'autre permet une critique de l'humanité actuelle violente. Le terme « impressionnèrent » ligne 1, démontre ce regard que les Terriens ont sur les Adrèles, c'est le regard de l'étranger. Et à la ligne 14, nous pouvons voir le regard que porte le narrateur sur les Terriens, qui affirme avec « un certain recul » que les Terriens et les Adrèles assimilent une certaine ressemblance. Cette nouvelle est en fait un miroir reflétant la réalité à travers un récit purement fictif, les humains sont complètement visés par la critique de cette nouvelle. De plus, en nous attardant sur le premier mot et le dernier mot du texte, on peut relever : « Les Adrèles » et « Terriens ». Ce qui nous amène à penser encore une fois que ces deux peuples sont très complémentaires et similaires dans cette critique.
Pour conclure, dans cette nouvelle, « Les Adrèles », l'auteur suscite chez le lecteur une réflexion sur notre humanité. Jacques Sternberg décrit d'abord les Adrèles et ensuite nous fait part indirectement de la similitude qu'il peut y avoir entre les Adrèles et les Terriens. Ce récit est une critique de l'humanité à travers d'absurdes extra-terrestres. Cette façon de critiquer l'humanité est souvent utilisée par Jacques Sternberg. Effectivement dans beaucoup de ses nouvelles, il dénonce notre société de consommation (« la nourriture »), ou l'être humain, ou encore notre monde.
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