Candide, Chapitre 29, Voltaire

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- L'hypocrisie de la noblesse :

- Règles hypocrite de la noblesse

Selon ces règles, Candide ne peut se marier avec Cunégonde, car il n’est pas un noble. Il se situe en dessous d’eux, dans la société. Le baron empêche ce mariage et justifie cela par le fait qu’ils sont d’un rang supérieur à Candide. L’ironie dans ce passage et le fait que Candide se trouve être plus riche que le baron et sa soeur. En plus de cela, il les a racheté lorsqu’ils étaient esclaves pour leur rendre la liberté. Voltaire a rendu ces nobles esclaves pour montrer que finalement, les membres de cette société sont semblables et que leur rang ne valaient rien dans ces moments de servitude. Ils sont descendus au rang social le plus bas. Mais l’arrogance et l’orgueil, caractéristique de la noblesse, fait que le baron méprise toujours Candide en prônant sa supériorité.

- Hypocrisie du baron. « Le baron pâlit à cette vue ». Puis ajoute que sa sœur ne pourra jamais se marier avec lui. Touché dans son orgueil, fait passer sa sœur pour qqn de précieux, alors qu’ancienne esclave, objet sexuel, n’a pas de dignité. Cunégonde a perdu sa beauté.

- Le baron ne veut pas voir sa sœur se marier avec Candide, car il pourrait être mal vu “Je ne souffrirais jamais”. “cette infamie ne me sera jamais reprochée”

- Hypocrisie de Candide, d’abord, il embrasse les deux femmes avec répulsion, “avança par bon procédé”. Candide n’ose pas refuser le mariage et accepte afin de passer bon aux yeux des gens. Mais finalement, face au mépris du baron, il ne peut se retenir et cracher toute sa vérité sur lui et Cunégonde. Il n’arrive pas à rester hypocrite.

- Candide veut la marier pour défier le baron et la noblesse (Lumières).

- La déshumanisation de la part de la noblesse :

- humain = objet, importance des apparences

La périphrase “les premiers objets” transforme, d’une certaine manière les femmes (Cunégonde et la vieille) en objet.

L’importance des apparences pour les personnages à aussi pour effet de placer l’humain au rang d’objet. On le voit dans l’importance que les personnages portent à l’apparence de Cunégonde. Cette importance est aussi montré avec la vieille qui est toujours comme inférieur, pas importante du fait qu’elle n’est pas attirante.

- Sentiments pas pris en compte : de Cunégonde + Candide

Pour le baron les sentiments de Cunégonde n’ont que peu d’importance, “Cunégonde se jeta [...] il fut inflexible.” les seules choses qui l’importe sont le statut et les richesses des gens.

Quant à Candide c’est lui-même qui met ses sentiments à part quand “elle fit souvenir [...] la refuser”, Candide décide donc de se marier à Cunégonde non pas par amour mais par amour mais pour tenir une promesse.

Le fait que les sentiments soient mis de côté enlève également une partie d’humanité aux personnages.

- Gens = statut

D’abord on voit cela, dans ce chapitre, par le fait que les gens haut placés dans la société ne sont pas appelés par leur nom comme tous les autres mais par un statut justement. Ceci est visible avec le frère de Cunégonde qui se fait appeler “le baron”.

Ensuite, c’est également démontré par les propos du baron, lorsqu'il prétend “jamais ma soeur n’épousera qu’un baron de l’empire.” ce qu’il veut pour sa soeur n’est pas un homme respectable qui la traite bien mais quelqu'un de statut élevé.

Les gens sont plus considérés comme un statut qu’une personne à part entière