Candide, chapitre 1, Voltaire

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laisse apparaitre la moquerie de Voltaire. C’est un nom grotesque aux sonorités dures, ce qui rend le baron ridicule. Ensuite, il est dit que le Baron est un des plus puissants seigneurs car son château possède « des portes et des fenêtres » ce qui est totalement absurde. La baronne elle s’attire une considération par son poids. Ces deux arguments soulignent le décalage, l’ironie de Voltaire.

Voltaire se moque de la noblesse mais son but est aussi de la critiquer : le cas de Candide est un bon exemple ; il est dit que la sœur du baron a quitté son mari (le père de Candide) car celui-ci « n’avait pu prouver que soixante et onze quartiers » Cette phrase nous montre que pour les nobles, l’argent et la réputation passe avant tout. « Ils l’appelaient tous monseigneur, et ils riaient quand il faisait des contes » dans cette phrase, Voltaire souligne l’hypocrisie des hommes, les autres flattent et se plient en quatre devant le baron car celui si possède de l’argent.

Enfin, Voltaire se moque de la philosophie optimiste à travers l’enseignement de Pangloss. Tout d’abord, le nom donné à cette science est totalement absurde : « la métaphysico-théologo-cosmolo-nigologie » ce nom interminable et imprononçable laisse apparaitre le mot « nigaud » dans « cosmolo-nigologie ». Voltaire se moque de toutes ces sciences vaniteuses étudiées par les nobles.  Les théories de Pangloss soulignent l’ironie de Voltaire, l’enseignant commence son discours par « il est démontré » alors qu’il n’a rien démontré. Ensuite, il fait un discours sur des rapports logiques absurdes : «les nez ont été faits pour porter des lunettes, aussi avons-nous des lunettes », « les cochons étant fait pour être mangés, nous mangeons du porc toute l’année » La philosophie de Pangloss qui dit que « tout est au mieux » est donc une critique de la philosophie optimiste.

Pour conclure, le chapitre 1 de Candide nous fait tout d’abord penser à l’incipit d’un conte traditionnel Voltaire commence par décrire le milieu de vie puis les personnages, comme dans un conte de fée. Puis, plus on avance dans la lecture, plus on comprend la visée de ce texte qui est de se moquer de la noblesse et de leur philosophie optimiste. Si le projet critique de Voltaire ne parait pas tout de suite, c’est parce que l’auteur utilise l’ironie pour critiquer. Dans ce texte il y a donc un décalage entre ce qui est dit et ce qu’il faut comprendre.