TEXTE FRANCAIS

Texte 5 : Incipit d’Un barrage contre le pacifique de Marguerite Duras

Marguerite Duras est un auteur du 20e siecle. Elle est néé en 1914 en Indochine Française. Elle va épousée tout le 20e siecle et va connaitre le colonialisme, la 2eme Guerre Mondiale ou elle va s’engager dans la Resistance, les guerrs de décolonalisation (Indochine,Algérie).

Elle représente aussi l’émancipation féminine (c’est une féministe).

Elle l’affiche par sa vie socio-professionnelle indépendante mais aussi par sa vie sentimentale et sexuelle. Elle incarne le renouveau artistique en jouant un role dans le Nouveau Roman mais aussi dans la recherche theatrale et cinematographique.

Nouveau Roman : courant littéraire qui apparait dans les années 1950 et qui représente les nouvelles représentations d’après guerre, en particulier la définition de l’humanité à travers la remise en question du personnage romanesque.

En 1950 elle est immédiatement reconnu par ce roman qui a des bases autobiographiques (l’histoire de Suzane est en grande partie la sienne). Dans l’Amant (1984,Prix Goncourt) elle va rétablir des faits qu’elle a eu à 15ans avec un amant chinois pendant qu’elle était pensionnaire au lycée Saïgon. On la voit déclarer qu’elle deviendra écrivain pour dénoncer l’injustice qui a détruit sa mère. Elle écrit une adaptation théatrale d’une Barrage contre le Pacifique L’Eden cinéma qui reviens sur le métier de sa mère pianiste dans L’Eden cinéma. Dans cette pièce on retrouve le personnage de Suzanne qui reprend aussi la narration, ce qui explicit en quelque sorte que le roman est écrit surtout du point de vue de Suzanne.

Questions possible sur ce texte :

-Quelles sont les enjeux de ce incipit ?

-Quel est le rôle du thême de la solitude ?

-Quel est le rôle du theme du desespoir ?

-Quel est le rôle du theme de l’echec ?

-Cet incipit annonce –t-il l’échec ou l’espoir ?

-Que représente l’allégorie du cheval ?

I. Un lieu de solitude

II. Dans lequel les personnage vivent une situation d’echec

III. Mais cet incipit exprime aussi l’espoir

1. L’incipitsert à nous présenter le cadre spatio-temporel dans lequel les personnages évoluent. Or le roman commence « in medias res » (en pleine action). Le lecteur doit donc retrouver lui-même les repères au fil du récit ce qui créé un effet déstabilisant.

Ainsi il n’y a pas de dates dans les repères temporels. Le contexte géographique lui-même permet de ne pas avoir de repère de saison. On a donc l’impression que l’action se déroule un peu hors du temps. Seules comptent les précisions sur la chronologie des actions : « Cela dura huit jours » ;  « puis il creuva » ; « Ils décidèrent le soir même » ; « le lendemain ».

  Cette impression de flou est renforcée par le contexte spatial. En effet, l’incipit ne précise pas dans quel pays se déroule l’action. La première précision spatial est « le coin de plaine saturé de sel » qui est elle-même précisé par le terme « désert ». Paradoxalement le désert est dépeind comme « no man’s land », comme si les personnages n’étaient nulle part. Ce lieu est caractérisé de par la solitude dans laquelle il l’enferme les personnages. Ce lieu coupé du monde, placé aux bordures d’une route ; entre 2 villes : Kam et Ram. Les ressemblances des 2 villes donnent une impression d’insolite, ce qui renforce la perte de repère. Ces deux villes semblent d’ailleurs éloignées et difficile d’accès ; elles sont qualifiés de « monde ».