Montaigne, les essais
Par Ninoka • 27 Juin 2018 • 840 Mots (4 Pages) • 664 Vues
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évoque leur « feu roi Charles » il s’agit de montrer aux Indiens dans un rythme ternaire « notre façon […] belle ville ». On sait que les entrées royales étaient très spectaculaires, on a donc une mise en scène avec les rois, les « gardes suisses de sa grade » (cette entrée royale sera illustrée) et les nobles représentent à travers le pronom indéfini « on »
B- Montaigne déclare à deux reprises, j’ai perdu. Montaigne ne peut pas se rappeler de tout on sait que c’est une narration postérieure, il critique sa mémoire. « j’en suis bien mary = désolé. Cette perte de mémoire est sans doute fictive, elle crée une forme d’intérêt de la part du lecteur pour les deux idées qu’il a encore en mémoire. De plus on a la présence du geste qui montre que Montaigne à vécu cette scène « il me montra un espace de lieu ».
Une rencontre fictive.
A- Une recréation.
Le temps du récit est du passé simple « je parlais à eux » / « il me montra ». C’est l’univers du récit. On sait que Montaigne à mêler deux éléments distinct. Il a bien vu le roi à Rouen mais n’a jamais parler aux Indiens. Cette rencontre à eue lieux à Bordeaux des années plus tard. On remarque que quelques incohérence dans la précision du texte. Montaigne « parla à l’un d’eux fort longtemps » mais son truchement est « fort mauvais. » = fiction
B- Une théâtralisation de la rencontre.
Il était important pour Montaigne de mettre en scène un roi jeune, un roi « enfant » pour accentuer le contraste avec « grands hommes [ … ] armées ». Il s’agit de développer un raisonnement fondé sur cette rencontre. De plus le discours des Indiens est très construit, connecteur logique en premier lieu, secondement enfin le texte s’achève sur une chute humoristique « mais quoi il ne porte pas de haut de chausses ». Montaigne utilise l’ironie pour porter un regard neuf sur la société européenne , il s’intéresse plus à l’habillement qu’aux valeurs.
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