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Lorenzaccio, Alfred de Musset, acte I, scène 1

Par   •  30 Octobre 2018  •  2 049 Mots (9 Pages)  •  750 Vues

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sur l’art et enfin la problématique politique.

Acte III, Scène II → page 122

La problématique de l’action est centrale car elle est liée à l’action politique. Il se pose la question de savoir comment changer la politique. Pierre propose un coup d’État, une révolution et l’action révolutionnaire suppose une réaction en chaîne. Philippe propose de ne pas combattre par la violence. Ce serait de l’immoralité. On retrouve un conflit générationnel entre les deux personnages.

Acte III, Scène III → page 127

Il répète toujours les mêmes actions. Il est remonté contre les deux personnages et est prêt pour la révolte. C’est une aspiration à l’héroïsme. C’est une figure sacrificielle.

Héros/ action/ orateur/ parole

inutile

La plongée représente là décente en enfer.

Philippe appartient au monde des idées. Lorenzo est l’incarnation de la lucidité. Il est allé en profondeur. Il y a une opposition entre l’apparence et l’être.

Lecture analytique

Acte III, Scène III

Le symbole de l’action dans cette pièce, ce sont les bras. On retrouve une réflexion sur l’action.

Un homme sans épée, c’est un homme qui est inapte à l’action.

Page 134

On reconnaît une tentation de vengeance, une ambition des grandes choses et une idée de sacrifice.

Page 135

Les deux personnages ont les mêmes desseins, celles du bouc et émissaire qui ne peut pas être le symbole de la vertu.

Page 136

( l. 229 ) → c’est une réplique importante sur Lorenzo, un héros aux motivations obscures. Lorenzo cherche une aspiration à une forme d’héroïsme. Il décrit ce sentiment comme un sort de coup de foudre ( une forme de destin ). C’est là où le héros romantique rejoint la tragédie: « j’ai voulu être grand ». C’est la distinction de la notion du héros à la moralité.

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→ aspiration à l’héroïsme

→ figure sacrificielle

( l. 272 ) → On retrouve la figure du harangueur à travers Cicéron. C’est d’un côté, un héros qui agit et de l’autre, l’orateur parle → inutile ( l. 275 ).

« Non, je ne rougis point […] honte » ( l. 293 ) → métaphore théâtrale du déguisement.

« plongé » ( l. 318 ) → idée de la descente aux enfers. Philippe regarde le monde d’en haut et n’en voit que la surface → idéalisme → apparence.

Lorenzo qui regarde dans la profondeur → lucidité ( intimité ) → l’être ( la vérité ).

→ Révélation de la réalité de l’humanité → fin de l’altruisme.

Page 142

Progression du personnage de Lorenzo → image du dévalement/ nudité.

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Il y a un pari qui est fait par le personnage.

« Pile ou face... » → idée d’un pari. Mais, la motivation de l’acte est une motivation personnelle qui est exprimée au début de la scène.

L’idée , c’est que le sens de l’existence de Lorenzo est lié au meurtre d’Alexandre. Il a renoncé à ce qu’il était. Toute son existence devient absurde s’il ne réalise pas ce meurtre. Il y a un paradoxe au début de la réplique. Par cette logique, le seul moyen pour lui d’être vertueux, c’est le meurtre.

C’est la seule chose qui le ramène à sa vie d’avant. Il a pris goût au vice ( l.490 ). La seule chose vertueuse qui reste en lui, c’est le meurtre.

Il y a un deuxième aspect très important dans la scène. Ce sont les deux anaphores.

« Voilà assez longtemps » ( l.494 ) → on reconnaît une anaphore. C’est la question de la reconnaissance. Ce qui motive l’acte de Lorenzo, c’est le désir d’apparaître devant le monde tel qu’il était. Lorenzo évoque avec plusieurs images sa honte. Il a le désir de se révéler au monde. Mais, il y a un échec de reconnaissance puisqu’il sera tué. Il sera donc incompris. La complexité du personnage échappe aux autres. Comme dans le texte d’Hernani, il y a l’idée d’une décente aux enfers.

→ Lorsque Lorenzo dit « ma vie aboutit […] de ma dague » on comprend que le romantique est l’idée du choix. Lorenzo arrive à l’extrême fin. Toute son existence est révélatrice au meurtre.

Acte IV, Scène IX → page 185

C’est l’image de la mariée qui préfigure un aspect du meurtre.

Analogie avec le mariage

Cela prolonge l’ambiguïté sexuelle de Lorenzo

Morsure ( le baiser )/ Anneau

Mise en scène comme un rendez-vous galant. Femme/ Lorenzo → substitution

Lorsqu’il parle de la mariée et de son petit couteau, il parle de lui.

Acte IV, Scène XI → page 190

La morsure est un terme souvent exprimé comme un baiser qui scelle un peu leur amour. C’est une scène très expédiée et rapide car on a l’idée de l’échec et de la déception. Une préfigure de l’échec du meurtre sur le plan politique → acte grotesque/ trivial, manière de dégonfler le personnage de Lorenzo.

→ La passion/ le désir lorsqu’elle est accomplie donne la déception.

→ Le désir est toujours déçu.

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