Ubu Roi, 1896 Alfred Jarry Acte III, scène 2

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qui s’oppose aux propos de la mère Ubu (l.51). Opposition de « tous » à « je » (l.1-37).

C) Un tyran au pouvoir arbitraire

Cette scène : parodie de la cour et de la justice royale.

En réalité, les nobles ne sont accusés de rien (accusation non fondée). Ils doivent indiquer le montant de leur richesse (pour savoir ce qu’ils ont et ce qu’on peut leur prendre) puis, ils sont automatiquement condamnés à mort. Qu’ils soient pauvres (l.22) ou aisés (l.9), leur sort est le même -> il n’y a pas de petit profit pour le père Ubu. Il faut noter qu’avant même de les interroger, Ubu a déjà décidé de l’exécution collective (l.1)  semblant de justice.

Ubu demande aux juges de se payer sur les justiciables et condamnés pour faire des économies. Cela aggravera le caractère arbitraire de la justice puisqu’elle sera fonction des revenus des accusés que l’on va spolier. Cette politique est stupide car elle élimine des gens qui pouvaient être des alliés ou des administrateurs du royaume. D’autre part on peut noter qu’Ubu, en s’enrichissant, appauvrit le royaume d’avantage.

 Aspect critique de la pièce, satire faisant écho à des réalités historiques (Affaire Dreyfus).

Conclusion :

Il s’agit donc d’un roi parodique et burlesque.

Le texte relève de la satire comme de la farce.

Selon la mise en scène ce roi tyrannique peut-être montré selon un comique grinçant et donc devenir plus ou moins inquiétant sur scène.

Ouverture  Allusion aux autres figures du roi du corpus :

- Néron dans Britannicus de Racine fait exécuter le héros, son demi-frère, pour garder le pouvoir.

- Le roi se meurt de Ionesco : antithèse du tyran