Les obsèques de la lionne, Jean de la Fontaine
Par Christopher • 16 Juin 2018 • 840 Mots (4 Pages) • 742 Vues
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et la cour.
Cela vérifie donc que la Fable est un Apologue (récit court et plaisant qui délivre un enseignement)
Répond à la règle fondamentale du classicisme docere et placere, plaire et instruire.
III. La fable a une fonction critique
La fable se révèle être un outil du fabuliste pour critiquer la Cour et le Roi. Il s’agit donc d’une satire, et Jean de la Fontaine utilise l’argumentation indirecte (Persuader)
A) La critique du pouvoir royal
- Opposition entre le titre et le contenu de la fable : La lionne n’est pratiquement pas présente contrairement au lion qui est omniprésent : (périphrase « le Prince », diérèse « Lion » v1, « Roi » « Lion » « Monarque »… -> critique de l’absolutisme du pouvoir royal qui est « présent partout »
- Critique le roi qui est trop autoritaire (impératif v37), cruel, imbu de sa personne (chiasme « sur tes membres profanes nos sacrés ongles »)
- Le roi est trop démonstratif, presque ostentatoire (v12-13)
- Le roi est sensible à la flatterie, naïf et influençable
- La reine fait également preuve d’une cruauté arbitraire (v26-27)
B) Critique la cour
- V17 intrusion du fabuliste 1ère personne du singulier : le poète donne son avis sur la cour.
V18 Antithèse « Triste/gais » = pas de personnalité
« Prêt à tout, à tout indifférents » = soumission au roi + manque de personnalité.
V20 = « paraître » mis en valeur car en fin de vers, rime avec « être » : mise en évidence de l’hyprocrisie qui règne à la cour et où le paraître prime sur l’être.
V21 Métaphore « peuple caméléon, peuple singe » met en évidence l’hypocrisie de la cour + leur manque de personnalité et d’individualisme + tourné en ridicule avec la figure du singe = ironie.
« On dirait qu’un esprit anime mille corps » : pas de pensée individuelle.
- V16 le fabuliste se moque ouvertement des courtisans avec opposition « Messieurs//courtisans, patois » (aspect dérisoire)
CONCLUSION
{Sujet à modification en fonction de la pbmatique}
Cette fable est donc un Apologue qui critique le pouvoir Absolu du roi et dénonce l’hypocrisie de la Cour où le paraître prime sur l’être. Le fabuliste utilise un récit plaisant, avec de l’ironie ce qui donne une dimension moderne à sa critique. Le fabuliste répond également à la doctrine du docere et placere, pilier du mouvement littéraire du classicisme.
OUVERTURE
Oraison funèbre de Marie Thèrese d’Autriche, Bossuet. Thème commun, mais il s’agit d’une argumentation directe. Eloge de la Reine + tente de toucher le Dauphin afin de lui enseigner les fondements du trône. Prend pour contre-exemple du souverain actuellement au pouvoir et exemple de la défunte reine. Valeur généralisante = //lélisme avec l’intemporalité de la fable
Les Contes de Charles Perrault. Argumentation indirecte. Satires sociales comme certaines fables de La Fontaine.
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