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Les lumière et l'émancipation de la raison, l'Encyclopédie et les droits de l'homme.

Par   •  24 Avril 2018  •  1 935 Mots (8 Pages)  •  644 Vues

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¤ L'utilisation du présent s'inscrit dans la logique de l'argument d'action. En effet, il s'agit de donner l'apparence de vérité universelle et intemporelle ) des thèses énonçant des principes dont la mise en œuvre est loin d'être acquise.

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¤ Les éléments d'informations sont très réduit. Ils figurent dans la définition déjà mentionner. Et un peu plus loin à

la ligne 9. Les autres parties du texte sont consacrées à

une argumentation se déployant sur les terrains de l'économie du droit et de la morale. Le soucis d'informer n'est pas la principale justification de ce texte tenant à des éléments de ce texte minimalistes. Jaucourts prend acte de fait largement connu. La traite existe, les principes africains y sont appliqués de même que les négociants européens, ils souhaiteraient plutot opérer une remise en perspective, obligée son lecteur à considérer d'un autre œil une réalité entrée dans les mœurs tellement admise qu'elle peut etre définitive en quelques mots rapides. En se plaçant sur le terrain des principes et non sur celui des faits, le texte sgnale sa volonté d'oeuvrer non seulement à la description de ce qui existe, mais aussi et surtout à sa modification.

¤ La thèse principale est resciencée par Jaucourt lui même. La traite est un négoce qui viole la religion, la morale, les lois naturelles et tout les droits de la nature humaine. Chacun de ses points fait l'objet d'amplification successives :

a) le paragraphe 2 : condanne la traite d'un point de vue juridique : l'esclavage n'est pas fondé en droit, il résulté d'une situation de fait.

b) le paragraphe 3 : argumente au nom de la morale et du droit, l'argument juridique s'impose de lui même alors que l'argument juridique doit être explicite.

- c) le paragraphe 4 : se place sous le terrain du droit : aucun propriétaire ne peut se plaindre de la partie de ce qu'il n'avait aucun droit de posséder.

d) le paragraphe 5 : lire les conclusions juridiques du précédent et se termine par un nouvel appel à la morale avec la référence avec la moralité de l'humanité des juges.

Le texte a adopté 2 stratégies de réfutation :

a) il fait appel à un sens morale commun : ne pas s'y ranger c'est désigner comme barbare.

b) il fait appel à des argument juridiques ne pas les admettre, c'est se désigner comme impossible à développer un discours rationel.

- « Autorité politique » de Diderot :

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¤ Auctoritas : droit de possession, garantie, autorité qui inspire, la confiance, influence, prestige, importance, force, poids, exemple, modèle. « L'auctoritas » antique désigne donc non seulement une relation de pouvoir mais les conditions dans lesquelles cette relation peut s'établir ex : le prestige ou la force de l'exemple. Le recours à l'éthymologie s'avère précieux où Diderot précise lui aussi les conditions dans lesquelles une relation peut s'établir entre un monarque et son peuple.

- 1) L'autorié paternelle est d'abord évoquée car elle constituerait la seule forme d'autorité identifiable dans la nature.

2) Le texte évoque ensuite 2 formes d'autorités politiques.

a) celle qui s'exerce dans la tyrannie

b) celle qui s'exerce par le consentement de ceux qu'on a soumis.

- 3) Diderot aborde le probleme (dans le dernier paragraphe) des relations entre les hommes et Dieu : il pose la question des rapports entre les détenteurs de l'autorité divine et le détenteur de l'autorité politique.

> Nous allons de la nature à la société puis au ciel selon un ordre signifiant. La question de l'autorité naturelle va de sois. Elle ne fait l'objet d'aucune analyse. En revanche l'autorité politique est soumise à l'examen de la raison de même que les rapports entre autorité divine et autorié terrestre (paternelle). Tout se passe comme ci la discussion devenait de plus en plus difficile au fil du texte alors que les sujets abordés étaient censés ne pas faire l'objeet du moindre débat puisque nous sommes dans le domaine des vérités réveillées aussi bien dans le domaine religieux que dans celui de la politique avec la monarchie de droit divin. Une telle progression est révélatrice d'une volonté d'étendre l'empire de la raison à l'ensemble des questions publiques. Seule la sphère privée échappe à toute remise en question selon une logique bourgeoise propre également à Diderot. Le texte distingue donc 4 formes d'autorités :

L'autorité paternelle, l'autorité politique (tyran), l'autorité du prince (roi), l'autorité religieuse. La préférence de l'auteur va à celle du prince (voir ligne 20 et 21) où Diderot établit les marques de reconnaissance qu'elle exige. Le monarque de droit divin est ramené à son humanité et les marques de soumissions exagérées ne doivent être pris que pour de pures conventions, en outre la divinité à laquelle se réfère le monarque n'est pas ménagée. La Chrisme de Diderot se manifeste ici de manière prudante. Voilà la portée politique du paragraphe 4 sachant que la France où écrit Diderot est une monarchie absolue de droit divin.

¤ Les valeurs auxquelles Diderot se montre attachés sont des valeurs de mesure et d'équilibre. Dans cette organisation sociale, Dieu est apparement à sa place mais il est réduit au rang de spectateur des relations politiques. Dieu n'est pas le garant de la construction sociale à laquelle réfléchis Diderot, il n'est pas artisant parmis d'autres de son avènement (de part sa venue)

- Lire quelques articles de l'Encyclopédie

A) « Presse » de Louis de Jaucourt

B) « Monarchie » de Louis de Jaucourt

C) « Conscience » de Louis de Jaucourt

Reformuler en 1 phrase : la thèse principale énoncée dans cet

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