Je t'écris ô mon lou
Par Ninoka • 27 Janvier 2018 • 1 229 Mots (5 Pages) • 490 Vues
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», expression de la plainte sourde des soldats : « ou palpitent d’amour er d’espoir neuf cœurs d’Hommes »
- Situation de guerre : cf. début et fin du poème avec la reprise du vers 4 et 21 : « et j’écoute à travers le petit jour si froid les obus s’envoler … »
- Impuissance du soldat avec la variation anaphorique : « j’écoute gémir (4, 21,28) qui s’oppose au chant d’alouette (12 « puis s’en fut chantant tirelire Alouette »).
- Fin tragique avec la mort du poète avec le verbe mourir au passé simple : « il mourut en disant … »
- Absurdité de la guerre avec la proposition principal « qui partis a la guerre on ne sait pas pourquoi »(25)
b) Un amant trahi
- La fin suggère que le combat amoureux est plus meurtrier que la guerre des tranchées : « il mourut en disant ma comtesse je t’aime »
« Les obus s’envoler comme l’amour lui même »
- opposition entre la légèreté apparente du conte et la cruauté de la réalité avec la proposition subordonné : « qui sut si bien mentir qu’il en perdit la tète, en perdit la chanson en perdit le sommeil » (cause→conséquence).
- Lexique du mensonge et de la trahison avec les allers retours d’Alouette « je t’aime mon poète et je t’aime pour toujours »(« pour toujours » répéter deux fois) et quelques vers plus loin « poète adore moi moi j’aime un autre amour »→ structure proche du chiasme qui met en valeur la cruauté de la démarche.
- Seule réaction possible du poète « sangloter » « chanter » « sourire tristement » « mourir »
- Morale finale « voulez-vous être aimé n’aimez pas croyez moi » : efficacité du vers→ question rhétorique/défense/injonction + antithèse : « être aimé n’aimez pas »
III- Les pourvoir de la poésie
a) Oiseau comme allégorie du poète
- réseau sémantique du chant (chant poétique) :
o verbe chanter à l’imparfait « chantait au soleil »
o adjectif gazouillant « en gazouillant son jolie tire-lire »
o passé simple du verbe perdre « en perdit sa chanson » allusion au pouvoir du poète.
- oiseau comme allégorie du poète.
- Choix du nom Alouette( cf : miroir aux alouettes→ illusion, piège) qui se transforme ensuite en « vautour »( sonorités dures : K R : cruelle alouette au cœur dur de vautour)
Les derniers vers peuvent aussi se lire comme une sorte d’apaisement, de renoncement, si l’amour s’en vas.
b) Poésie salvatrice
- mise en abyme permet au poète une mise a distance de la souffrance et de la déréalisation
- poète crédule mais en même temps incrédule « mais il ne la crut pas et sourit tristement »
- Poésie salvatrice avec le jeu sur le motif du mensonge (avec le répétition du verbe mentir comme au vers 20 où il est conjuguais au passé simple « vous mentîtes au poète incrédule »
- jeu poétique avec confusion des voix, crée par la mise en abyme mais aussi par la multiplication des instances narratives, poète tout à tour narrateur, moraliste, tout puissant sur les personnages.
- Jeu sur les sonorités, les registres tour a tout élégiaque lyrique ou populaires.
CONLUSION : POESIE COMPLEXE QUI MET EN SCENE LES INSTANCES LYRIQUES DU « JE » et « TU » A TRAVERS DES PERSONNAGES FICTIFS HERITIERS DE LA FABLE MEDIEVAL OU DU CONTE POPULAIRE. APOLLIANIRE JOUE AVEC LES NOMS, LA REALITE ET LIMAGINAIRE CREANT UN MYTH PERSONNEL→ POESIE DUNE GRANDE MODERNITE, FAITE DE RUPTURE ET DECHOS.
CE POEME DENONCE LA CRUATE DE LA FEMME NARCISSIQUE QUI SE JOUR DE LA VULNERABILITE DE LHOMME DOUBLEE DE CELLE DU SOLDAT. MAIS CE POEME EST AUSSI UN ACTE DE SEDUCTION, IL SAGIT DE TOUCHER LOU EN LUI MONTRANT UNE FACE ELEGENTE
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