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Cris Laurent Gaudet

Par   •  9 Novembre 2017  •  3 579 Mots (15 Pages)  •  1 026 Vues

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de la guerre "j’ai pris à bras le corps la guerre et elle a dessinée sur mon uniforme son visage convulsé" p 33. Dermoncourt p 64 décrit le camp "Les gars sont là avec leurs baïonnettes dressées vers le ciel" il compare même les baïonnettes à une "forêt de couteaux" p 64. Même si les soldats ne sont pas prêts à se battre quand c’est l’heure de la bataille le camp ennemi ne leur fera pas de cadeaux. Barboni à la page 65 dit qu’il faut "saigner" les ennemies "au fusil, à la baïonnette ou au couteau", l’auteur nous précise bien les armes de l’époque ce qui nous prouve que l’auteur s’appuie sur des faits réels.

La description des assauts nous montre comment l’auteur dénonce à nouveau l’horreur de la guerre.

Nous nous sommes intéressez à comment vivaient les hommes dans les tranchées maintenant nous allons nous regardez ce que les hommes ressentent pendant la Guerre.

Pendant la guerre les hommes entre eux ont réussi à établir un sentiment de fraternité qui était le seul point positif de la Guerre néanmoins le sentiment de peur arrivera toujours dépasser ce sentiment de solidarité. Nous allons donc étudiez ces sentiments chez les soldats.

La fraternité entre Jules, Boris et Marius est évidente. Quand Jules obtient son papier de permission son "papier bleu" p 13, il pense à ses camarades qui n’ont pas "sa chance" p 17 de recevoir de papier bleu. D’ailleurs il dit qu’il ne voulait pas partir "je ne voulais pas partir" p 17 il voulait même "rester avec eux" p 17 ce qui prouve sa solidarité a ses amis. A la page 23 Boris annonce qu’il doit sa vie à Jules car Jules lui a sauvé sa vie "Je sais ce que c’est, aujourd’hui, que de devoir sa vie", "je te la dois, Jules" alors que Jules a juste fait son devoir en tuant l’ennemie mais pour Boris en remerciement c’est légitime pour lui de devoir une dette à son ami. Nous pouvons voir à la page 32 qu’un régiment se fait attaquer Marius est alors heureux que Jules soit parti car "Jules est à labri" avant de pensé à sa propre vie Marius pense à son ami. Marius emploie le mot "fraternité" p 44 en parlant de Boris, ce qui veut dire que pour Marius, Boris compte beaucoup. Quand Marius part à la chasse de l’homme-cochon Boris suit Marius sans que Marius ne lui ai demandé ce qui prouve encore une fois la solidarité qu’ils ont entre eux à la page 44. Nous pouvons aussi voir p 162 "laissez-moi le porter, mes frères", "je vais le ramener" quand M’Bossolo porte Ripoll alors qu’il ne le connait pas juste parce que c’est un soldat comme lui. Ainsi s’instaure un sentiment de fraternité entre deux soldats comme Ripoll en témoigne p 165 "mais nous sommes frères M’Bolosso".

L’auteur a réussi à montrer la solidarité qu’il y avait entre les soldats pendant la Guerre grâce à Jules, Marius, Boris et M’Bolosso.

Néanmoins le sentiment de peur est beaucoup plus présent que la solidarité pendant la guerre.

Lors de la première bataille faite avec le régiment du lieutenant Régnier, nous pouvons voir ces appréhensions à la page 61 "tout le monde tremble. On se regarde le moins possible. Chacun se concentre sur sa peur, pour essayer de l’indigner. Pour ne pas la laisser exploser", "la peur est toujours là" p 62.

L’auteur par le témoignage du lieutenant Régner a voulu montrer la peur du premier combat que pouvait ressentir un soldat. Castellac nous dit " j’ai peur de tirer sur un des nôtres" p 64, pendant les combats les hommes ne font plus attention à ceux qui sont attention dans leur camps, il se contente juste de tuer l’ennemie et parfois ils peuvent par accident tuer l’un des leurs. C’est ce genre de peur qu’a voulu exprimer l’auteur ici. A la page 125 Castellac nous fait par d’une autre peur "nous avions appris à décliner la peur sous toutes ses formes", "mais celle-ci nous était encore inconnue", " c’était la peur de l’attente", " tout mon corps s’est mis à trembler et je me suis mis à pleurer", " Mon corps ne cessait pas de trembler". Ceci se traduit par la peur de l’attente de la mort vu que qui dit bataille dit aussi la mort au tournant. A la page 126 Ripoll se rend compte qu’il peut perdre la vie et par une métaphore il nous fait savoir sa "terreur" et à la page 136 Ripoll nous dit clairement qu’il a "peur" de mourir, ici les soldats sont confrontés à la peur de mourir.

La peur est quelque chose de normal quand on en vient à parler de la Guerre, que ce soit la peur de combattre ou de mourir. C’est humain d’avoir peur de quelque chose qu’on ne connait pas. Alors l’auteur a voulu nous retranscrire ce sentiment, qui est un sentiment caractéristique de la guerre.

Maintenant nous allons étudiez sous quelles formes les hommes sont déshumanisez pendant la Guerre.

Premièrement nous allons nous intéressez à l’homme à l’homme qui se transforme en bête, la folie que rencontre certains hommes puis la manière dont les hommes abordent la mort.

Lors de la guerre les hommes se transforme en animaux, ils tuent des gens sans cligner des yeux ni sourcillés et en plus de cela certains aiment ça. Ce changement chez l’homme est caractéristique de la déshumanisation que subi l’homme. Nous pouvons retrouver ce thème dans Cris. Barboni à la page 65 indique "Il faut les saigner" en parlant des ennemis, ils parlent d’eux comme si ils n’étaient pas humains. Les hommes ne ressentent plus de sentiments quand ils tuent quelqu’un nous pouvons voir ce genre de comportement à la page 65 quand Barboni dit "Je vise. J’abats le gars d’une balle en pleine nuque", pour Barboni on dirait que ça ne lui fait ni chaud ni froid de tuer quelqu’un. Aux pages 78, 79 et 80 on nous raconte qu’un jeune soldat allemand désarmé se retrouve dans les tranchées françaises, au lieu de lui laisser la vie sauve et le laisser mourir tout seul Barboni a préférait le tuer "Je le tiens. Un geste et il est mort. Il est pris à ma merci". Ceci démontre la déshumanisation de l’homme en particulier de Barboni. Ripoll p 138 se compare à une "bête" cette idée est marquée par une anaphore qui insiste sur le fait que plus jamais Ripoll ne pourra oublier ce qu’il a était à ce moment làc’est à dire une "bête".

L’homme

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