Etude de texte, Jean-Paul Sartre

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Sartre dira par la suite « c'est le déterminisme de la matière qui lui offre la première image de sa liberté. ». Tout comme la toute première phrase du texte, la dernière et tout aussi paradoxale dans la mesure où le déterminisme et la liberté sont deux concepts qui s’opposent radicalement, comment ce dernier peut donc être source de libération ? Nous pouvons donc en conclure que c’est à travers son action sur, mais surtout contre, que ce même déterminisme de la matière permet à l’homme d’atteindre la libération. En utilisant « certaines règles universelles » l’homme permet d’affirmer peu à peu son humanité et c’est à travers cela qu’une supériorité se dégage vis-à-vis de la matière et de la nature. L’homme se libère ainsi d’un certain point de vue de lui-même. Sartre reprend ici d’une certaine manière, mais à un degré bien moindre ce qu’Hegel a formulé avant lui sous la forme de la dialectique du maitre et de l’esclave où ce dernier nous explique le rôle que peut avoir la production d’objet dans la conscience de soi.

Cependant l’homme se libère en effet dans la production de son œuvre, mais de manière générale, le travail ne permet pas toujours d’atteindre cette émancipation. L’ultime émancipation dont laquelle l’homme doit s’extirper n’est pas engendrée par la matière, mais c’est de sa propre émancipation.

Pour conclure, c’est grâce au travail que l’homme est en mesure d’atteindre l’émancipation, car ce dernier lui permet de se libérer de la nature ainsi que de la matière. Cette émancipation est donc un stade nécessaire pour l’homme dans son humanité