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Etude corpus de textes théâtraux classiques

Par   •  19 Juin 2018  •  1 969 Mots (8 Pages)  •  703 Vues

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- Ici on peut classer l’intrigue de Dom Juan dans une intrigue de « mari cocu » . L’on évoque plusieurs fois son mariage avec Done Elvire «les saints nœuds du mariage qui le tiennent engagé. » (ligne vingt-six) et de son infidélité « il aurait le cœur de pouvoir manquer à sa parole) (ligne trente-cinq).

-L’on peut décrire l’intrigue de Tartuffe comme « une fausse dévotion », Ligne quarante-et-une, Damis utilise l’ironie pour attaquer Tartuffe « Votre Monsieur Tartuffe est bien heureux, sans doute… ». les personnes de la famille qui se « liguent » contre cet homme l’accuse implicitement de prendre plus en plus d’importance dans une famille qui n’est pas la sienne et qui lui accorde de plus en plus de pouvoir

« Quoi ! je souffrirai, moi, qu’un cagot de critique

Vienne usurper céans un pouvoir tyrannique ;

Et que nous ne puissions à rien nous divertir,

Si ce beau monsieur-là n’y daigne consentir ? » (ligne quarante-cinq).

L’on peut très vite comprendre que cela impliquerait une fausse dévotion de Tartuffe au sein de la famille.

-présentation de la situation dramatique

Le commencement in médias res est utilisé dans tous ces extraits, il nous installe d’emblée au coeur de l’action et nous laisse comprendre la situation dramatique par la suite. Les tragédies classiques commencent souvent par une conversation entre un personnage et son confident, au cours de laquelle la situation est résumée. "Au théâtre, afin de ne pas rompre la mimesis (l'illusion), l'exposition se fait toujours in medias res : des personnages dialoguent et n'ont pas l'air de s'occuper de nous ".

Le même procédé est employé dans la comédie de MOLIERE (Dom Juan). Mais cette fois-ci entre deux valets.

La double énonciation est donc employée ; c'est-à-dire que les personnages qui se parlent entre eux parlent, également pour le spectateur.

-Vraisemblance :

Cela pose aussi un problème pour la notion de vraisemblance. Puisque les textes visent tous via leur commencement in médias res à informer le spectateur, les noms des personnages par exemple qui est évoqué peut nuire à cela… Pouvons-nous vraiment, dans une conversation de tout les jours apostropher les personnes à qui l’on parle sans que cela pose problème ? Les trois extraits utilisent tous des procédés différents pour ne pas gêner les spectateurs ou remettre (le moins possible) en question la notion de vraisemblance. Dans Dom Juan, MOLIERE joue sur le fait que Sganarelle est fait un long aparté (du moins c’est ce que l’on en déduit) sur le tabac, pour ensuite reprendre la conversation en « remettant » les choses à leurs places en apostrophant directement Gusman et revenir à sa question. Il en profite pour préciser sa relation avec Done Elvire. Ligne neuf, « Reprenons un peu notre discours. Si bien donc cher Gusman, que Done Elvire, ta maîtresse… »

Dans Andromaque RACINE joue lui sur le fait que les deux personnages présents sur scène ne se sont pas vu depuis longtemps, l’un (Oreste) apostrophe donc l’autre de manière spontané pour lui exprimer sa joie de le revoir. Le fait que ce texte soit écrit dans un registre soutenu permet à Oreste de se nommer aussi dans cette réplique sans rien bouleverser.

« Présenterait d’abord Pylade aux yeux d’Oreste ?

Qu’après six mois que je t’avais perdu,

A la cour de Pyrrhus tu me serait rendu ? » (ligne six)

Dans Tartuffe, MOLIERE n’utilise pas ce procéder, les personnage (qui sont pourtant nombreux) ne s’apostrophent pas par leurs prénoms. Ce qui est tout a fait vraisemblable qui peut être très compliquer à comprendre.

La notion de vraisemblance ne repose pas que sur la façon qu’a l’auteur d’introduire les personnages, le fait de faire des répliques en vers et en alexandrins peut grandement nuire à cela, comme c’est particulièrement visible dans Andromaque. Mais c’est un cas à part, la scène d’exposition d’une pièce de tragédie est obligée de comprendre des alexandrins ou de la versification pour appartenir à ce registre malgré le fait que cela nuise à la vraisemblance de la pièce.

II.Susciter l’adhésion du spectateur

- Susciter des émotions : une scène d’exposition n’est efficace que si elle provoque très vite les premiers effets : rire, émerveillement, tristesse. On recherchera la manière dont les effets sont produits. Molière, dans Tartuffe utilise dès le départ des procédés du comique (situation : dispute familiale, langage : insulte de Madame Pernelle…)

L’on peut dire que Dom Juan provoque un sentiment d’indignation après que Sganarelle est raconter les habitudes de son maître… C’est d’ailleurs un sentiment qui peut aussi être très présent dans la pièce avec le rire, qui peut lui aussi être présent au moment de l’interprétation très particulière de Sganarelle concernant les biens faits du tabac.

Andromaque sui est une pièce au multiple rebondissement peut attiré l’intrigue du spectateur dès le début de la pièce quand à la venue inattendue d’Oreste en Epire pour son Amour.

III.Annoncer les thèmes et les enjeux

-Les thèmes :

Chaque scène d’énonciation expriment parfaitement les thèmes qui seront abordés tout au long des pièce, Dom Juan avec les multiples affaires de tromperies du maître de Sganarelle, Tartuffe avec toute la méfiance voir la haine envers ce dernier d’une partie de la famille et le fait que cette partie essaie tant bien que mal de résonner l’autre partie.

Et Andromaque pour la complexité des différents amours que l’on comprend vite.

-Les enjeux :

L’on peut comprendre plus ou moins chaque enjeu des différents personnages présents dans ces scènes d’expositions. Oreste veux voir se réaliser son rêve d’avoir la main de la femme qu’l aime. La partie de la famille « pro » Tartuffe veut que l’on laisse cet homme en paix et que l’on lui fasse confiance tandis que l’autre partie veut au

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