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Nietzsche, étude de texte

Par   •  17 Novembre 2018  •  1 718 Mots (7 Pages)  •  547 Vues

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et même si son travail apporte une connaissance plus exacte du passé historique, cette dernière ne peut pour autant prétendre à l’objectivité scientifique.

Mais ce qu’on attend également du travail de l’historien, c’est d’avoir un caractère objectif (neutralité complète). C’est-à-dire que l’historien doit être impartial face au événements du passé. La vérité historiques n’est pas quelques choses de donnée, ce n’est pas parce qu’une population d’un pays pense quelque chose que cela tient de la vérité. Par exemple après la Seconde Guerre Mondiale, la population Allemande à façonnée l’histoire pour que les horreurs de la guerre soient oubliés. La plupart des gens ne se rappelaient pas des crimes commis par le gouvernement Allemands. Les historiens sont donc aussi la pour dévoiler la vérité sans caché ce qu’il s’est réellement passé. Un historiens doit être capable de laisser de coté ces sentiments et ces valeurs pour pouvoir avoir une analyse neutre. Fénelon affirme que « Un bon historien n’est d’aucun temps ni d’aucun lieux », c’est-à-dire que ce dernier doit faire abstraction de ce qui l’entour et de ce qu’il pense. Ainsi donc, si l’on veut à tout prix faire de l’histoire une science objective, l’historien doit être capable de faire preuve d’impartialité face à son objet tout comme un physicien face au fait qu’il décrit. Descartes rappelle que « nous avons été enfants avant que d’être hommes » afin de nous sensibiliser au poids des idées que nous pensons acquises. Nous parlons d’exactitude des comptes rendu et il faut que l’historien supprime tout parti pris, qu’il soit national, religieux ou politique. Quand on parle d’histoire nous parlons également de mémoire collective qui permet de rendre le passé plus en accord avec le présent et parfois certains se font des illusions des événements. L’historien est donc présent pour montrer la vérité grâce des preuves matérielles.

Mais nous nous rendons vite compte que l’objectivité ne peut pas être complète car qui est ce qui juge de l’impartialité de quelqu’un ? L’historien est libre d’étudier tel ou tel événement et de laisser au second plan d’autres sujets. C’est grâce à lui que l’histoire est construite, il met en ordre et donne un sens a des faits qui semble incohérent avant que le travail de l’historien soit fait. Alors si le travail d’interprétation est aussi important, l’histoire ne semble alors pas pouvoir être une science objective, car, l’impartialité ne sera jamais assez présente. Certaines personnes se demande même si le jugement fait par le présent ne viendrait pas mettre de l’impureté entre le chercheur et la réalité. Donc l’objectivité la plus totale est impossible en histoire car si nous imaginons un historien neutre

et objectif, cela voudrait dire qu’il serait détaché du présent et donc de l’époque dans laquelle il vit, cela voudrait également dire qu’il ne ferait pas de relation avec le passé : Cela n’est pas possible car si quelqu’un cherche a comprendre le passé c’est qu’il cherche des réponses pour le présent et l’avenir. Il n’y aurait aucun intérêt aux événements passé si cela n’avait pas d’impact sur le présent. On attend pas de l’historien un simple compte rendu mais également « une subjectivité de réflexion » comme dirait Paul Ricoeur. C’est-à-dire qu’on attend de l’historien qu’il réfléchisse et qu’il nous transmette un sens qui nous permettrait de nous poser les bonnes questions dans le présent. L’historien va donc nous donner les outils pour faire des aller retour entre notre présent et notre passé. Et l’interprétation que fait l’historien va être très importante car si l’historien interroge le passé à partir de son présent, des préoccupations et des présupposés de son époque, la compréhension du passé qu’il perçoit vient modifier le regard qu’il pose sur ce présent. L’historien doit donc savoir mélanger objectivité et interprétation, savoir ne pas donner un reflet de ces propres penser mais savoir également mélanger à ces études sentiments et valeurs mais surtout mettre en lien le passé avec le présent (époque et lieu de l’historien).

Pour conclure, l’historien à travers ses écrits, nous pousse à élargir notre regard sur le passé et sur le présent, à renforcer notre esprit critique sans jugement car l’historien n’a pas le rôle de juge, il nous donne une connaissance du passé. Il est et doit être objectif car, contrairement à un romancier par exemple qui lui invente l’histoire, l’historien ne doit pas négliger son travail axé sur le "souci de la vérité"avec des règles à respecter. Il analyse et observe tel un scientifique et nous incite ainsi, par le biais des documents quel que soit le support, à développer notre sens critique dans plusieurs domaines (religieux, social, politique). Mais il joue également le rôle d’interprète car pour qu’un événement soit connu de tous, il faut que l’historien comprenne et puisse nous faire comprendre. Cette discipline s’intéresse aux actions des hommes et l’histoire a affaire a du sens. Le sens ne s’expliquant pas, il se comprend et s’interprète. Et pour finir il a un devoir de mémoire, il permet de ne pas oublié ce qui fait de l’humain :

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