Claude chez Mahoudeau ou la statue animée

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destruction de d’un rêve

a) Une œuvre brisée

Zola utilise une polysyndète afin de décrire la chute de la statue : « Une seconde, elle oscilla, puis s’abattit d’un coup, sur la face, coupée aux chevilles, laissant ses pieds collés a la planche. » (l.33-35)cela décompose une action très brève en de nombreuses autres plus petites, permettant ainsi au lecteur de visualiser de la meilleur manière qu’il soit la chute de la statue et la manière dont elle se brise sur le sol.

b) La disparition d’une amante

L’auteur a choisi de personnifier la statue évoquant le tas de gravats qu’elle est devenue tel le cadavre démembré d’une femme : « tronçon de femme » (l.46) « gisant près d’elle » (l.47)

De plus, Mahoudeau se comporte avec la pierre comme si cela était une amante morte dans ses bras : « Elle sembla lui tomber au cou, il la reçu dans son étreinte […].Il y entra, la gorge amoureuse s’aplatit contre son épaule, les cuisses vinrent battre les siennes […]. » (l.39-40 et 42-43). Ici Mahoudeau semble donner une dernière étreinte à la femme qu’il aime.

CCL : Dans texte, Zola présente la disparition d’un être cher qui n’est pas vivant, mais qui compte beaucoup aux yeux de la personne qui l’aime. Cette personne l’aime tellement qu’il va finir par la faire vivre grâce à ses rêves et ses fantasmes. Ainsi Zola veut montrer que les Hommes peut accorder une grande importance aux objets, jusqu’à parfois vouloir voir la vie leur être accordée. Nous pouvons observer un rapprochement entre cet extrait et le mythe de Pygmalion et Galathée, tirée des Métamorphoses d’Ovide dans lesquelles un sculpteur demande a Aphrodite d’animer sa statue pour pouvoir l’aimer.