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Les politiques de la ville de Claude Chaline

Par   •  3 Décembre 2017  •  1 228 Mots (5 Pages)  •  870 Vues

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objectifs économiques sont fixés par l’Etat pour réinsérer les parties de populations qui se trouvent dans des situations difficiles, où plusieurs générations sont confrontées au chômage, ou bien même à l’incitation à l’économie souterraine et illicite.

Donc l’auteur remarque deux types de réponse apporté par les politiques de la ville : l’une est d’apporter des emplois autours ou dans les quartiers concernés et l’autre agit sur l’aspect pédagogique et donc d’informer ou de former les populations au marché du travail afin de les adapter au monde du travail. Donc le but étant ici, de modifier l’image du quartier « déshérité » en prenant en compte les impacts sociaux-économiques afin de lancer le processus de gentrification.

L’auteur apporte tout d’abord les mesures des collectivités locales, qui ont pour but de créer de l’embauche à l’échelle de la commune.

Des opérations d’informations, de conseil, de prospections sont menées par les collectivités locales : les hôtels d’industriels ou d’entreprises ; l’insertion d’une diversité et mixité fonctionnelle dans les Grands Ensembles ou encore la création de pépinières d’entreprises (favoriser les nouvelles microentreprises pour plus d’initiatives et innovations locales).

Ensuite, C. Chaline s’intéresse à l’échelle de l’Etat, les dispositifs nationaux qui créent des emplois.

Avec la loi de l’orientation pour l’aménagement et le développement du territoire de 1995, on a constaté l’aspect discriminatoire à l’échelle nationale puisqu’il y avait là, le principe de discrimination positive. L’objectif de cette loi était l’engendrement de plus d’entreprises dans les zones géographiques concernées par les problèmes économiques et sociaux.

Il y a cependant un problème, il peut y avoir un défaut dans la capacité des habitants « à répondre qualitativement » (p.112) aux nouveaux emplois.

Le commerce des quartiers sensibles connaissent des aides nationales. Des aides qui étaient auparavant abandonnées par les politiques de la ville à cause de l’insécurité ou bien la concurrence des grandes surfaces ont refait surface dans le cadre du Pacte de relance en 1996.

En effet, il y a là, intérêt à investir dans les activités commerciales et artisanales. Selon le CREDOC5 (Centre de Recherche Pour l’Etude et l’Observation des Conditions de Vie), les quartiers offrent « un potentiel de consommateurs numériquement important », et que des efforts de revitalisation ambitieux et innovants peuvent apporter aux zones commerciales existantes la capacité de rendre plus attractifs les quartiers d’habitat social.

Pour finir, C. Chaline s’intéresse aux dispositifs généraux en faveur d’une politique de l’emploi sous l’aspect social et économique. Ces derniers visent plutôt les jeunes, et les adaptent à l’émergence de « nouveaux métiers d’utilité publique, d’utilité sociale et de proximité » (p.113). Puis il distingue que malgré les dispositifs misent en place notamment sur l’aspect purement financier, le travail qui est un « grand intégrateur social » (p.121) doit plus être étudié et que justement même si l’Etat providence ne peut plus réguler l’angle social, les formes d’activités basées sur l’économie marchande doivent être plus pris en compte pour tirer les bénéfices sur les mécanismes d’ascension et de l’élévation socioprofessionnelle.

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