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Par   •  7 Juin 2018  •  1 123 Mots (5 Pages)  •  611 Vues

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d’une fillette du même âge. Elle vit avec sa mère dans une maison close et cette dernière la mène à la prostitution. Le second document fait quant à lui référence aux abus sexuels dont les enfants sont victimes. Or, nous savons que les actes pédophiles sont majoritairement commis par l’entourage proche des victimes, et particulièrement par leur famille. Dans chaque document nous observons leur souffrance : dans le premier, nous retrouvons un certain nombre de termes négatifs qui prouvent le malaise des enfants : « J’avais très peur des vagues », « le soleil cognait », « j’avais très mal à la tête », « bien mal au ventre »... On parle également de « jeter » les enfants dans les pirogues à destination des canaries. Dans le second document, on peut également parler de souffrance et de pression morale même si les enfants qui s’expriment ne sont pas forcément eux-mêmes victimes. Mais le fait qu’ils aient conscience de ces agissements les fait vivre dans une peur permanente. Notons que leur maître leur a donné quatre thèmes relatifs aux droits des enfants sur lesquels ils pouvaient s’exprimer : le droit à l’éducation « pour un avenir radieux », la liberté de parole, les abus sexuels et les drogues. Or, même si nous retrouvons l’idée d’éducation et d’avenir radieux notamment avec l’homme central sur l’ordinateur, la majeure partie des éléments de ce dessin concernent l’abus sexuel des enfants. Preuve de leur existence et de leur ancrage dans les esprits. Enfin, dans l’article de Télérama, on parle du ravage que l’expression de la petite Violet trahi sur le dernier plan du film.

1- Le premier document est un article de presse rédigé par Benoît Hopquin. Il est tiré du quotidien Le Monde, du 13 Octobre 2006. Intitulé « Le havre de l’école du Hogar », ce texte à caractère informatif nous expose la situation que vivent de nombreux jeunes africains, envoyés par leur famille aux îles Canaries pour travailler. Malheureusement, ils ne se doutent pas que les mineurs en ont l’interdiction.

Selon la loi espagnole, les clandestins mineurs ne peuvent être expulsés. Pour cela, afin de récolter des ressources dont ils manquent considérablement, certains parents n’hésitent pas à se séparer de leurs enfants. Ces derniers se retrouvent à plus de neuf cents dans les îles Canaries, à être entassés dans des centres hâtivement aménagés pour pouvoir les accueillir. L’école du Hogar par exemple, dont on parle dans cet article, est une ancienne maison de redressement pour mineurs : « Un coup de peinture a été donné pour humaniser l’endroit ». En attendant leur majorité, on les aide à oublier les traumatismes liés à leur traversée, on les éduque et on leur enseigne certaines matières fondamentales.

Une carte, jointe au texte, nous montre l’importance de la distance qui sépare les îles Canaries du Sénégal, pays d’origine de ces enfants dont il est question. Nous pouvons ainsi mieux nous imaginer l’ampleur de la peur et du traumatisme qu’ils subissent lors de la périlleuse traversée en bateau.

2- Le second document est une photographie d’Élisabeth Deliry Antheaume intitulée « Le Cap ». Prise en 1998, elle montre une partie d’un dessin mural peint par des enfants d’une école élémentaire du Cap. C’est le fruit de leur expression sur le thème des droits de l’enfant. Dans la mesure où sont dénoncés des actes de maltraitance, et puisque certains éléments nous montrent l’espoir que les enfants entrevoient sur l’amélioration de leur condition, nous pouvons considérer que cette image est à caractère informatif. Elle est également à valeur argumentative puisque Élisabeth Deliry Antheaume

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