La difficile installation de la république

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2) La république s'impose

En 1875 c'est l'amendement Wallon : le Président de la république est élu par les deux chambres.L’amendement Wallon lance l’organisation constitutionelle de la 3e république ; reconnaît implicitement la forme républicaine du régime

La constitution est la plus brève de notre histoire et aussi celle qui aura la durée la plus longue.Il y a 34 articles avec 3 lois constitutionnelles.Une Constitution minimaliste fut créer pour éviter les erreurs du passé.Pour contré l’autoritarisme impérial il y a la séparation des pouvoir pour éviter la confusion. Pour contré le risque révolutionnaire et un régime d’assemblée deux chambres ont été créer.Le président est élu pour 7 ans à la majorité des suffrages par le sénat et la chambre des députés ; rééligible (contre le populisme).Il a le pouvoir exécutif, l’initiative des lois, le droit de grâce, la conclusion des traités mais aussi le droit de Nommer le Président du Conseil et les autres ministres et les emplois civils et militaires.Le parlement est bicaméral

La chambre des députés. La chambre des députés est élue pour 4 ans au suffrage universel masculin et scrutin uninominal départemental à deux tours (entre en fonction mars 1876).Sa fonction est de voter les lois et à initiative des lois,autorise déclaration de guerre et à l'immunité parlementaire

Le sénat est composé de 75 membres élus à vie,225 élus pour 9 ans au suffrage indirect à deux tours. Il est a l'initiative des lois

La France tourne le dos à son passé monarchique. Cadre rend possible le fonctionnement durable d’un parlementarisme fondé sur facultés de révocation: droit de dissolution de l’assemblée appartient au chef d’Etat et les ministres sont responsables politiquement devant la chambre des députés mais problème d’interprétation.L’ensemble va être clairement républicaine à partir de 1879 avec l'adoption de la marseillaise et de la date du 14 Juillet comme fête nationale.

En 1881, les grandes libertés publiques sont votées ce qui amène la liberté de la presse puis en 1884 il y a la liberté syndicale (WR).

B) Les crises traversants la deuxième et la troisième République ralentissant l'acquisition des idées républicaines.

1) La remise en cause de la deuxième république

C'est l'enlisement de la république, il n’y a aucun républicains comme ministres et non plus le Président de la république, le Président de la république est en quelque sorte un héritier de la révolution, il a une assise démocratique, il a l’appui de certains républicains; il se définit plutôt comme un socialiste. Il avait tout un programme social.

Il y a eu la Dissolution des ateliers nationaux, regroupant quelques 100 000 chômeurs d’où insurrection des faubourgs et répression sanglante par CAVAIGNAC.

Général Cavaignac, Ministre Guerre a eu pleins pouvoir exécutifs qui amène donc l'Assemblée Nationale à être terrifiée.

Victoire grâce aux gardes nationales des départements ce qui emmène l' écrasements du Paris socialistes par une province conservatrice.

Dès le début de l’année 1849, c’est le parti de l’ordre qui l’emporte et l’opposition républicaine est de plus en plus réduite. Il y a la loi Falloux (les républicains s’y opposent) c’est la liberté d’enseignement pour les institutions religieuses et la deuxième loi qui pose problème, c’est celle qui limite le suffrage universel, on ajoute 3 conditions pour conserver le droit de vote :être inscrit sur le rôle de l’impôt ,ne pas avoir subi la moindre condamnation pénale et obliger d’avoir résider pendant 3 ans dans le même canton. Cette dernière mesure porte atteinte aux ouvriers et aux saisonniers. Bonaparte se rend populaire en établissant le suffrage universel tel qui l’était donc il a l’appui des ouvriers. Il se préoccupe du monde ouvrier, par rapport au monde paysan, ils ne sont absolument pas politisés. Les classes populaires l’apprécient en général car elle est contre les mesures réactionnaires.

2) Les crises de la troisième république

Il y a eu l'Affaire boulanger ,en 1886, on a de plus en plus de députés très à gauche (radicaux), ce qui conduit le président Grévy à donner comme chef de gouvernement Freycinet, il symbolise la stabilité ministérielle.Il est plutôt à gauche et a un membre apprécié dans son gouvernement qui est Boulanger (apprécié de l’armée); il est aussi très populaire près du milieu ouvrier car il s’est opposé au fait qu’on utilisé l’armée pour les grèves ouvrières et il soutien des nationalistes car il est intransigeant envers l’Allemagne. On voit en lui le seul capable d’assurer la revanche. Il se fait connaître avec sa politique de l’ultimatum, à partir de 1888, il participe à des élections partielles et les remportent toutes en 1988 et est élu en 1989 le député de Paris; il est persuadé que par la suite ils vont triompher aux élections de l’automne mais c’est un échec vu que c’est les républicains qui vont gagner. Il a été populaire à Paris mais pas dans les provinces; il a refusé de faire un coup d’état et il disparaît de l’Histoire.

L'Affaire Dreyfus marque aussi une désillusion de la république. Au Début Octobre 1894, un bordereau qui disait qu’un officier français envoyé des documents aux allemands créer une polémique et une cherche au traître. On savait qu’un coupable résidait dans l’armée française et Dreyfus s’est retrouvé accusé. Et étant juif, il s’est fait accusé sans preuves; mais ils en ont fabriqué pour accabler Dreyfus. Il est donc condamné au bagne en 1895.

En 1896, un autre bordereau est trouvé car une contre enquête est menée et le vrai coupable ressort, c’est Esterhazy. La France est séparée en deux, les dreyfusards (pour la révision du procès) et les antidreyfusards (contre la révision du procès). Mais on le condamne pour ne pas remettre en cause les institutions militaires. Mais Esterhazy est acquitté par un tribunal militaire et Dreyfus est dit coupable. En 1898, au mois d’août, la vérité éclate, un des employés du ministère avoue qu’on lui a demandé de fabriquer une fausse preuve et après cela la révisons du procès était inévitable et Dreyfus est reconnu innocent mais avec 10 ans de prisons.Le Président