Droit DGEMC
Par Andrea • 24 Octobre 2018 • 2 197 Mots (9 Pages) • 431 Vues
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Puis tout est remis en cause, toutes ces questions et ces croyances > des millions de mort dans les camps de concentration c'est L’état qui fais ça car l’État nazi c'est un État. En 1945, on rentre dans une autre caractéristique de la modernité, un monde qui perd ses croyances, en l’État comme gardien des droits, la perte de croyance dans le droit lui-même or 1) le procès de Nuremberg qui se déroule le 20 novembre 1945 et le 1er octobre 1946, avant ce procès les hauts dignitaires nazi ont été attrapé et vont être juger pour « crime de guerre ». C'est la première fois dans l'histoire ou un tribunal international va venir jugé les affaires et les crimes commis par un État souverain. 2) La déclaration universelle des droits de l'homme est adoptée par l’Assemblée Générale des Nations Unies en 1948 à Paris. L'ONU crée par la charte de San Francisco en 1945 (siège NY). > Naissance des Nations Unies. Le droit continue d'exister dans la nouvelle partition du monde, la notion de contemporain, les périodes ce succèdent et en même temps l'un chasse l'autre, or, on constate une sorte d'invariance dans ce qui est le droit à travers le temps. Et même plus, on constate que ce que disait Max Vebert à propos de la perte des croyances, cela fonctionne pour beaucoup de choses mais moins bien dans le droit. On assiste au fait que au départ les droits pendant le 18ième siècle était surtout des droits du citoyen qui dépendait de l'appartenance d'un individu à un état pour être reconnu. Les droits de l'homme appartient à tout citoyens appartenant à l’État, l’État est porteur de la règle de droit., il est porteur. Sans État il n'y a pas de droit. Le droit est un moyen au service de l’État, Le droit n'est pas seulement un moyen mais aussi une fin. Aujourd'hui le regard qu'on porte est un regard ambigu on croient de façon traditionnel à l’État, en même temps l’État est affaibli de toute part, en dépit de cela, le droit lui persiste. Pourquoi ? Parfois État et Droit ont la même finalité mais pas tout le temps, la finalité du droit elle est clair. Rudolf Von Ihering publie 1872 « le but du droit c'est la paix » Selon Ihering qui résume bien le pourquoi de cette évolution du droit à travers le monde contemporain le droit suppose une lutte permanente. « Le droit n'est pas seulement un concept savant c'est une force vive ». Le droit est présent et s'affronte au monde contemporain. Dans le monde contemporain le droit apparaît comme une force originale on peut dire même ou on peut qualifier cette force « d'autorité » mais c'est une autorité qui est quotidiennement mise en épreuve et sa résistance à toutes ses mises en épreuves c'est ça qui caractérise l'enjeu ou l'importance de son rôle dans le monde moderne.
I – L'AUTORITE DU DROIT (DANS LE MONDE CONTEMPORAIN)
L'autorité est une notion complexe qui va évoluer tout au long de l'histoire. Le droit peut être une autorité, juridique et c'est aussi une autorité sociale et enfin que le droit est une autorité morale.
I QU'EST-CE-QU'UNE AUTORITE ?
L'autorité ce sont des images à travers laquelle des concepts tel que la force, la puissance, le pouvoir. Hanna Arendt « L'autorité est un concept brouillé » selon elle, l'autorité est une notion qui a pratiquement disparu. Problème dis-t-elle « aujourd'hui on confond l'autorité et l'autoritaire, ce qui n'est pas la même chose, l'autoritaire c'est le pouvoir d'un seul, ce qui est autoritaire emmène à l'autoritarisme. Le pouvoir est proche du pouvoir mais pas pareil, le pouvoir c'est être capable de faire quelque chose et d'avoir de l'autorité, c'est aussi la puissance de faire quelque chose. La puissance en tant que substantif c'est la capacité de produire un effet sur quelque chose ou sur une personne, c'est aussi la faculté de produire un effet/une force sur un individu on retrouve alors qu'une force est une énergie, une sorte de propriété contenu à l'intérieur des êtres vivants c'est aussi le fait de modifier l'état d'un corps d'un état à l'autre. Pour Platon, ce qui fait autorité dans le discours ce sont les idées et plus que les idées, c'est la vérité qui est véhiculé par les idées. Aristote est un réaliste qui considère que ce sont les choses qui font autorité ce sont les structures élémentaire politiques. Famille > cité. Cicéron reprends l'idée d'Aristote : fonde l'autorité dans la tradition dans la tradition politique incarnée par le Sénat. Si le pouvoir appartient au peuple, l'autorité appartient au Sénat. On retrouve l'autorité dans la science, technique. L'autorité dépend d'une structure. Un émetteur et un destinataire qui lui se soumet à l'autorité, l'autorité doit faire croître. A son terme la tyrannie c'est le destinataire qui est détruit. L'autorité est « service », au service d'autrui. St AUGUSTIN dans « le maître » > exemple de la classe > trompé. A partir de là le maître à fait un vrai enseignement.
SECTION II L'autorité juridique
Si le droit est une autorité comme l'expose Hanna Arendt alors le principe du droit ne consiste pas en la sanction mais dans le mouvement qui fait que le droit est accepté dans ses règles mais aussi revendiqué par les destinataires, il y a deux types d'éléments dans l'autorité : visible et non.
Les éléments visibles
C'est ce qu'on voit, de façon réel ou symbolique il faut autorité car on les voient. Le droit se trouve manifestement dans la cité à travers des bâtiments, dans les villages, villes, au cœur même de l’État. (prison, palais de justice, mairie, tribunal). On aperçoit aussi le personnel, les gardes, la police. Tout cela s'infiltre dans la société. A travers ces images spécifiques, ce dégage une grande caractéristiques de l'autorité, l'autorité juridique est visible ce qui signifie qu'elle est accepté de tous et ainsi légitime, cela veut aussi dire que si enfreint l'autorité politique je risque une sanction sociale, l'autorité visible ce traduit par des manifestations de pouvoir.
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