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Composition histoire les civils dans les guerres du XXème siècle

Par   •  8 Décembre 2017  •  2 772 Mots (12 Pages)  •  675 Vues

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Lors de la guerre sino-japonaise (1937-1945) les soldats de l'armée impériale japonaise pouvant être comparé aux soldats du 3eme Reich ont commis des blessures et morts en masse, en effet, L’incident le plus connu de cette période demeure sans doute celui du massacre de Nankin survenu en 1937-38 lorsque, selon le Tribunal militaire international pour l'Extrême-Orient, « l’armée japonaise a massacré 260 000 civils et prisonniers de guerre. »

Parmi les crimes de guerre commis en Chine, on peut également citer le massacre de Chiangjiao dans le Hunan : « entre le 9 et le 12 mai 1943, plus de 30 000 civils furent massacrés par un corps expéditionnaire japonais ». l’historien Chalmers Johnson a d'ailleurs écrit que :

« Établir lequel des deux agresseurs de l’Axe, l’Allemagne ou le Japon, fut au cours de la Seconde Guerre mondiale le plus brutal à l’égard des peuples qu’ils martyrisèrent est dénué de sens. Les Allemands ont tué six millions de Juifs et 20 millions de Russes (c à d de citoyens soviétiques); les Japonais ont massacré pas moins de 30 millions de Philippins, Malais, Vietnamiens, Cambodgiens, Indonésiens et Birmans, dont au moins 23 millions étaient ethniquement chinois. Ces deux pays ont pillé les pays qu’ils ont conquis à une échelle monumentale, encore que le Japon a volé plus, et sur une plus longue période, que les Nazis. Les deux conquérants ont réduit en esclavage des millions de personnes et les ont exploités comme main d’œuvre forcée – et, dans le cas des Japonais, comme prostituées(de force) pour les troupes du front. »

Des unités militaires japonaises spéciales ont mené des expériences sur des civils et des PG (prisonniers de guerre) en Chine. Une des plus célèbres fut l’Unité 731. Ses victimes furent l’objet de vivisections, d’amputations et furent utilisées pour tester des armes biologiques . Ils n’utilisaient pas d'anesthésiants car cela pouvait « altérer les résultats des expériences ».

« Pour mettre au point un traitement des engelures, les prisonniers et civils étaient mis à l’extérieur dans de l’eau glacée et forcés de laisser leurs bras exposés au froid. Leurs bras étaient alors régulièrement arrosés d’eau jusqu’à ce qu’ils soient complètement gelés. Le bras était ensuite amputé. Le médecin répétait le procédé depuis le bas du bras de la victime jusqu’à son épaule. Une fois les deux bras complètement amputés, les médecins faisaient de même avec les jambes jusqu’à ce qu’il ne reste qu’une tête et un torse. La victime était alors utilisée pour des expériences portant sur la peste et d’autres agents pathogènes »

Pendant la Seconde Guerre mondiale, le général japonais Shiro Ishii implanta en Extrême-Orient un réseau d'unités de recherche bactériologique dont l'activité principale était la vivisection de plusieurs milliers d'humains. En 2006, le médecin militaire de 84 ans Akira Makino a reconnu avoir procédé entre décembre 1944 et février 1945 à des amputations et des vivisections sur de nombreux Philippins et notamment des enfants alors qu'il travaillait à Mindanao.

« Je n'ai pu refuser d'obéir aux ordres et j'ai fait quelque chose de cruel. » a t il avoué « J'aurais été exécuté si j'avais refusé d'obéir aux ordres. C'était la règle à l'époque. »

Selon Makino, les vivisections duraient entre 10 minutes et 3 heures. Les membres étaient d'abord coupés, puis les organes étaient retirés un à un. Ces opérations se répétaient tous les trois jours et ont cessé grâce au débarquement des soldats américains.

En Allemagne aussi, le docteur Josef Mengele reconnaît avoir pratiqué des vivisections humaines sur des prisonniers et civils pris dans des camps de concentration.

Aux épreuves physique lié aux bombardements, au restrictions ou au expériences enduré par les civils s'ajoutent les épreuves affectives de la guerre. Les hommes sont mobilisés et fréquemment les gens fuient leur ville d'origine pour allez chercher une sécurité nouvelle . Ces mouvements de population engendrent des séparations forcés entre amants, familles ou amis, l'équilibre familiale est rompu lorsque l'homme est forcé de partir sur le champs de bataille et les femmes en plus du travail agricole ou industriel doivent prendre la tete de la famille et apprendre à gérer un foyer seule, le manque constant de la figure paternel est un facteur supplémentaire qui affecte les civils. Ces séparations alimentent souvent une souffrance personnelle mais aussi partagée au sein de la société. Cette absence permanente des êtres chers obligent les civils à garder leurs peines pour eux, les privations et dangers pourraient être enduré avec certainement plus de facilité si les familles étaient entière. Ces séparations obligatoires engendrent aussi le fait de mourir seul ou être absent lors de l'agonie/mort d'un être cher. Ce sont des moments importants de manière général mais d'autant plus lorsque l'on n'a pas vu le défunt depuis plusieurs mois et que l'on n'a pas pu lui dire au revoir. La mort de masse est chose commune pour les sociétés au Xxème siecle à cause des guerres et les gens se retrouvent dans une attente anxieuse permanente, en attente des nouvelles de leurs proches, et en appréhension de leur éventuels décès. Les familles devaient souvent attendre très longtemps avant d'avoir des nouvelles, et même avant d'apprendre les décès de leur proches. En Australie, les familles devaient en moyenne attendre 2 semaines pour que les informations leur parviennent. Ce qui amène une certaine forme de culpabilité et de colère contre eux même, culpabilité de ne pas avoir été la mais aussi de pleurer les défunt des semaines après leurs morts.

« En 1918, l'Allemagne compte 525 000 veuves de guerre et plus d'un million d'orphelins. » et les « 722 785 morts britanniques laissaient ainsi derrière eux 345 000 orphelins et 193 000 veuves . Et peut-être 3 millions d'endeuillés directs : ces parents, ces frères et sœurs ». Le deuil était aussi enduré par les fiancées, ces veuves blanches qui devenaient si réticentes par la suite à un autre engagement amoureux. Cette perte déjà dur à accepter l'est encore plus car le défunt devient le fruit d'une idéalisation du fait d'être décédé au combat. La mort des soldats à la guerre, des jeunes hommes provoque aussi une « inversion de l'ordre générationnel », grâce au recul permanent de la mortalité infantile les parents n'étaient pas préparés

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