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Cahiers de doléance d'Annay

Par   •  28 Octobre 2018  •  1 242 Mots (5 Pages)  •  573 Vues

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Quel pouvoir locale pour la communauté rurale ?

Les articles six et sept exprime une volonté des habitants de se gérer eux même et de disposer d’une autonomie judiciaire. On doit montrer dans cette partie que sous l’ancien régime c’est pas toujours le cas car les assemblées d’habitant n’ont des fonctions que fiscales. Elles se réunissent également pour des objets communautaires. Ils souhaiteraient que le syndic soit élu par la communauté et non pas désigné par le seigneur. Ils veulent plus d’autonomie.

II/ Droits et devoirs des citoyens ruraux face à l’état

A. Une nation d’hommes libres et égaux en droits

Article 15, réclame l’accès aux emplois publics selon des critères de mérite. On enlève le fait d’être noble ou non. L’article 12, on demande une exception à la coutume d’Artois sur les partages successoraux, car cela favorise l’aîné. Le partage inégalitaire permet la survie de la famille.

B. Plus d’égalité fiscale

c’est-à-dire que l’inégalité fiscale de l’ancien régime est mal supporter, au sein du Tiers-État le montant des impôts est différent entre villes et villages. Les bourgeois en paie beaucoup moins que les ruraux, cette situation est considéré comme scandaleuse. Depuis les années 1780, les nobles sont prêt à payer des impots. Le clergé fait une fiction d’impôts.

Article 15, rejet de réforme de l’article 2

C. Revoir la politique des chemins

C’est à dire la politique d’entretiens des chemins c’est-à-dire article droit 8 et 9 sur le droit de planti, c’est-à-dire le droit de planter des arbres le long des chemins pour pouvoir les exploiter tranquillement. Les arbres protègent des soleils et de la pluie, l’arbre boit l’eau des chemins, l’arbre attire les oiseaux et mangent les graines. On a du bois pour construire des maisons, on se chauffe avec le bois.

III/ Dénoncer le seigneur et l’église

A. Contre la richesse de l’église

Les habitants dénoncent certaines pratiques de l’église. Dans le quatrième paragraphe, la dîme est très critiqué. Pour rappel, la dîme était un prélèvement que l’Église ou le seigneur faisait sur les récoltes, et qui en était ordinairement le dixième.

La dîme n’est plus perçu partout, par conséquent les paysans qui la paient encore ne sont pas en accord avec cette pratique. Il mentionne ce désaccord à la ligne vingt-huit.

La richesse de l’église entraîne une dérive de celle-ci. Les habitants remarque que l’église ne réalise plus la charité aux pauvres et gardent les bénéfices pour eux. Ce point est souligné à ligne 97, on peut lire « S’en sont emparée depuis longtemps ne font aucunes aumones aux paures »

On voit au travers tous reproches que l’église tente de s’enrichir, ce qui est très mal perçu par les populations. L’Église est très critiqué pendant le XVIIIe siècle, que ce soit au niveau des hommes de lettre comme Voltaire, que au niveau du peuple comme le montre cet extrait de cahier de plaintes et doléances.

B. Contre les privilèges seigneuriaux

La population se sent abusé par le seigneur, le terme « despotisme » est employé à la ligne 18. Le pouvoir trop étendu est encore plus dénonce dans le paragraphe sept. On reproche aux seigneurs d’être trop présent dans l’administration.

C. Le problème des communaux

Les paysans relèvent un dernier point déplaisant. Le problème des communaux. En effet, de manière général on ne respecte pas leur environnement d’une part, lorsque les chasseurs (L34) ou les soldats ( paragraphe 6) traversent leur champs sans respecter leur récolte ou leur travail de semmence. Et d’autre part, les paysans paient pour des entretiens dont il ne bénéficie pas comme l’entretien des locaux religieux. Comme mentionnés plus haut ils veulent également plus de droit concernant les chemins.

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