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Une gouvernance économique mondiale depuis le sommet du G6 en 1975

Par   •  31 Octobre 2018  •  2 605 Mots (11 Pages)  •  579 Vues

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- La recherche d’une nouvelle coopération internationale

- La naissance du G77 et du G6, une gouvernance des pays riches

Est instaurée une coopération entre les pays du Tiers-monde : regroupés en un G77, ces pays réclament à l’ONU à partir de 1974

Le G6 est une coopération entre les pays riches et industrialisés.

La première réunion du G6 se fait à l’initiative de la France sous la présidence de Valéry Giscard d’Estaing en 1975 à Rambouillet. Elle introduit le début d’une suite de réunions régulières de chefs d’Etats et de gouvernements : « le groupe des six » ou G6 a pour membres la France, le Royaume-Unis, l’Italie, les Etats-Unis, le Japon, la RFA. Le Canda rejoint le G6 en 1976 qui devient donc le G7. Cette action symbolise la volonté des Etats de retrouver une influence face aux nouveaux acteurs privés de la gouvernance économique mondiale. Les objectifs du G7 sont la coopération entre les économies les plus riches afin de coordonner les politiques économiques et monétaires ainsi que les questions relatives à l’énergie, l’emploi, l’aide au développement…

- Des institutions de contrôle et de régulation critiquées

- Le G7 est victime de nombreuses critiques, traité de « club de riches » et accusé de prendre des décisions dans son seul intérêt au détriment des pays en développement.

- La libéralisation de l’économie mondiale est remise en cause, puisque l’on observe une augmentation de la précarité des populations les plus fragiles dans les pays riches, et la baisse des dépenses pour l’éducation et la santé dans les pays en devt a des conséquences sur le bien-être des populations et menace l’avenir de ces pays.

- La dette a triplé dans les années 80 en passant de 560 à 1450 milliards de dollars en 10 ans.

- Instabilité économique des pays en développement avec la dérégulation.

- Une nouvelle conception du devt émerge, basée sur le respect de l’environnement et une réduction des inégalités. Elle est introduite en 1987 avec la notion du DD, conceptualisé avec le rapport Bruntland.

II/ Depuis 1991, comment la gouvernance s’adapte au nouveau contexte ?

- Le triomphe de la gouvernance économique libérale (1991-2008)

Entre 1989 et 1991, l’effondrement du bloc communiste entraîne la diffusion du capitalisme marchand et du libéralisme dans le monde entier. La Russie rejoint le G7 en 1998 qui devient le G8.

- L’OMC : l’organisation mondiale du commerce

L’OMC est créée en 1995 pour remplacer le GATT (1947). Son objectif, inscrit dans la doctrine libérale, est de favoriser l’ouverture du commerce mondial et de régler les conflits comerciaux entre ses Etats membres. Ses compétences englobent les domaines de l’industrie, du commerce, des services, de l’agriculture et de la propriété intellectuelle. Il possède également un organe de règlements des différends (ORD) pour trancher les différends commerciaux (mais procédures longues et complexes).

- Multiplication des regroupements régionaux

L’OMC est plus efficace que le GATT mais son influence reste limitée par la multiplication des accords économiques régionaux qui fixent au sein de ces espaces leurs propres règles commerciales. Cependant, la logique de ces unions régionales reste une logique libérale puisqu’elle vise à mettre en place des zones de libre-échange.

-L’Europe économique, en marche depuis les années 50, adopte l’acte unique en 1986 et instaure la mise en place du marché commun en 1992.

- MERCOSUR en Amérique du Sud (1991)

- ASEAN en 1991

- ALENA, qui associe le Mexique, le Canada et les Etats-Unis depuis 1994.

D’autres traités bilatéraux sont signés.

Cette tendance à la multiplication des pôles économiques contribue à la marginalisation des pays pauvres.

- Le consensus de Washington

Débutés dans les années 80, les PAS, appliqués notamment en Amérique du Sud, deviennent les principaux outils des institutions de la gouvernance économique internationale : le FMI et la Banque Mondiale, soutenus par le trésor américain. Ces préconisations libérales sont théorisées en 1990 par l’économiste John Williamson sous le nom de Consensus de Washington.

10 mesures sont proposées aux Etats endettés qui souhaitent bénéficier de prêts de la part du FMI dont la libéralisation de l’économie et la dérèglementation des marchés, la réorientation des dépenses publiques vers des secteurs plus productifs que ceux de la santé ou de l’éducation, une rigueur budgétaire et la privatisation.

- Une gouvernance dictée par l’évolution des crises

- La crise des Subprimes

Du fait de la déréglementation boursière, des transactions boursières en hausse et des facilités offertes par le numérique s’opère la spéculation financière, qui va être à l’origine de nouvelles crises.

Aux États-Unis, profitant de la déréglementation des finances, des banques et des assurances ont proposé des prêts Subprimes afin de financer des achats immobiliers :

Les prêts Subprimes permettent à des ménages à faibles revenus de s'endetter pour acheter des maisons.

Comme ces prêts représentent un certain risque pour les créanciers qui les financent (les emprunteurs ayant une faible capacité de remboursement), les taux d'intérêt, faibles au départ, augmentent fortement par la suite et rendent ces investissements très rentables pour les créanciers.

Dès 2006, le système rencontre des difficultés et provoque une crise économique d'ampleur mondiale :

Avec l'augmentation des taux, plus de deux millions de foyers ne peuvent plus rembourser leurs prêts. Les créances immobilières qui ne pourront pas être remboursées s'élèvent à 500 milliards de dollars.

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