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TPE 1ère S LSD - Champignons Hallucinogènes

Par   •  5 Juillet 2018  •  2 305 Mots (10 Pages)  •  418 Vues

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Cette molécule a pour formule brute : C20H25N30, son poids moléculaire est de 323,432 g.mol-1. Le LSD-25 est une molécule chirale8 qui possède deux carbones asymétriques. Il possède quelques dérivés psychoactifs qui sont différents sur le plan moléculaire comme le ALD-52, le MLD-41, le BOL-148, le LPD-824 et le LSA.

Cette drogue créée à partir d'un champignon parasite du seigle est considérée comme semi-synthétique. La synthèse de cette molécule pourtant complexe est malheureusement simple à créer pour qui s'y connaît un minimum. Il y a plusieurs étapes à la création de cette dernière : au départ, il y a un champignon du seigle : l’ergot (Claviceps purpurea) ; une synthèse naturelle est réalisée afin d'obtenir de l'ergotamine9 (d'où le LSD tient sa base moléculaire) ; ensuite par hydrolyse10 on obtient l'acide lysergique, auquel on ajoute l'amide diméthylméthanamide11 afin d'obtenir la molécule de LSD.

II – Fonctionnement et effets

Ces deux molécules pourtant différentes ont un mode d'action très similaire ainsi que de nombreux effets en commun et quelques différences.

1°) Mode de fonctionnement

Lors qu'une molécule de LSD-25 ou de psilocine entre dans l'organisme, une réaction chimique au niveau des fentes synaptiques se créée. C'est à ce moment, que le stupéfiant prend effet.

Les messages nerveux provenant d'un capteur de l'organisme sont véhiculés par des neurones. Le message peut alors traverser tout le corps, et même le cerveaux afin d'atteindre la zone du cortex qui va traiter cette information. Le message nerveux sous forme électrique passe alors de neurones en neurones sous forme chimique car les neurones ne se touchent pas. Cela se passe en plusieurs étape. Au départ, le message nerveux provenant du neurone pré-synaptique descend dans l'axone. Arrivé au niveau de la fente synaptique, des vésicules contenant des neurotransmetteurs migrent vers la membrane pré-synaptique. Ces neurotransmetteurs contiennent alors le message nerveux. Ils sont ensuite libérés dans la fente et rejoignent des capteurs spécifiques à chaque sortes de neurotransmetteurs. Ces derniers se fixent alors au capteur et transmettent le message nerveux en en créant un nouveau dans le neurone postsynaptique. Les neurotransmetteurs étant alors inactifs, ils retournent dans le neurone pré-synaptique qui les captures.

Lors de la prise de substances psychotropes tel que le LSD-25 ou des champignons contenants de la psilocybine, les neurotransmetteurs ne sont plus les seuls à entrer en contact avec leurs capteurs spécifiques. L'exemple le plus connu se fait avec les récepteurs 5HT de la sérotonine qui sont notamment responsables de la transmission des messages visuels. La partie des molécules de sérotonine qui entre en contact avec les capteurs spécifiques est parfaitement identique à une partie de la molécule de LSD. Ces dernières sont alors fixées aux récepteurs et elles créent un nouveau message non-existant dans le neurone post-synaptique. La zone du cerveau qui traite de ce genre de messages ne sait pas trier les vrais des faux messages, il donne donc au sujet des hallucinations corporelles et surtout visuelles, des sensations d'euphorie, ... Ces molécules parasites qui restent alors attachées aux capteurs empêchent les autres neurotransmetteurs de transmettre les messages neveux, ce qui perturbe encore plus le sujet. Cela marche de la même façon pour les autres types de stupéfiants psychotrope. Le LSD-25 peut prendre la place de trois neurotransmetteurs et la psilocine de deux seulement :

- Les deux molécules correspondent aux molécules de sérotonine aux récepteurs 5HT qui engendrent une hausse de la sensibilité aux sons et aux couleurs. Ce sont également les responsables des hallucinations et distorsions visuelles et de changements d'humeur.

- Ils prennent également place sur les capteurs glutamate (neurotransmetteurs GABA), provoquant des troubles de la pensée

- Seul le LSD se substitue à la dopamine causant une hausse de l'euphorie.

Le mode d'action des molécules psychotropes ne sont pas encore bien compris à l'intérieur du neurone, mais le LSD est actif à des doses très faibles. Les effets sont très rapides - environ 30 minutes après la prise pour les deux stupéfiants - et durent jusqu'à ce que ces molécules parasites se détachent et commencent à être évacués par l'organisme - au moins 5 heures minimum après l'ingestion.

2°) Effets

Les effets de ces deux stupéfiants sont très similaires et sont variables en fonction du sujet, de la dose, ... Les effets recherchés sont très différents des véritables effets qu'ils donnent. Les consommateurs sont souvent très mal informés des risques qu'il prennent et cherchent des sensations d'euphorie, d'ivresse, de distorsion du temps et de la réalité. Ils cherchent alors d'entrer dans un état second, parfois même utilisés a des fins religieux ou autres. Alors que ces stupéfiants créent de graves troubles, des trous de mémoires, des crampes voir des vomissements et même de l'hypertension. Du côté psychique les sujets qui en consomment régulièrement peuvent avoir des confusions, de graves désorientations, des pseudo-hallucination et peuvent être victime de maladies mentales graves tel la schizophrénie ou autres troubles mentaux. Ces effets peuvent également apparaître lors de la première prise.

Parfois ils sont utilisés à des fins médicaux, c'est d'ailleurs la raison pur laquelle les champignons hallucinogènes sont parfois légalisés dans certains états. Ces molécules agiraient sur le patient tel un antidouleur puissant. Le LSD possède quelques dérivés aux effets quasiment similaires mais aux structures différentes te le ALD-52, le MLD-41 ou le BOL-148. Il est intéressant de remarquer que le BOL-148 ne provoque ni hallucinations ni troubles de la pensée mais permet de calmer des douleurs. Cette substance synthétique est autant dangereuse que le LSD-25. Mais l'étude de molécules psychotropes permettrait de trouver de nouvelles molécules beaucoup moins voir pas dangereuses, non-hallucinogènes permettant de soigner ou calmer des douleurs voir des troubles et maladies mentales.

III – Risques et impacts de la consommation sur la santé

1°)

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