Performance et R&D
Par Plum05 • 4 Décembre 2018 • 847 Mots (4 Pages) • 486 Vues
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Afin de tester l’hypothèse 2, l’étude s’est appuyé sur trois modèles de base (tableaux croisant donnés et hypothèse) à savoir :
Le premier modèle de base contient les variables de contrôles, c’est-à-dire l’âge, le statut juridique, l’accès aux fonds privés, la cotation en bourse.
D’après les conclusions du premier modèle, seul l’âge de la société et les ressources financières influencent positivement le nombre de brevets et d’articles.
Le second modèle de base reprenant les variables du premier modèle ainsi que d’autres supplémentaires tels que la spécialisation ou les liens inter-organisationnels.
Ici, les conclusions du premier modèle de base sont validées par le second modèle ainsi que de l’impact positif de la spécialisation (SPEC 1 à 3) puisque les sociétés les plus spécialisés possèdent d’avoir plus d’articles, de brevets et de citations, cela prouve donc la supériorité de cette hypothèse.
Enfin, le troisième groupe de modèle permet de test l’effet d’interaction entre les variable spécialisations et la variable « lien avec les grandes sociétés pharmaceutiques » (hypothèse 2).
Les tests prouvent la non corrélation entre l’impact de la spécialisation et des liens entre entreprises biotechnologiques et société de pharmacie.
Les résultats permettent aussi de constater que l’impact de l’âge, l’importance des fonds propres ainsi que de la spécialisation dans un domaine spécifique rend les sociétés de biotechnologiques plus performantes dans leurs activités innovantes.
L’auteur nuance cependant l’exactitude de ces travaux à travers la limitation du cadre de son étude, à savoir une limite géographique sur les recherches de l’industrie pharmaceutique aux pays anglo-saxons, ainsi que de la différence du niveau de développement des conditions de fonctionnement de l’industrie entre continent.
L’auteur rappelle aussi que l’étude s’est seulement focalisé sur les biotechnologies en France.
Ainsi, l’étude infirme l’effet signicatif des liens inter-organisationnels sur la performance R&D des biotechnologies malgré une nécessité d’approfondir l’étude de par ces limites évoquées ci-dessus ainsi que du faible échantillon utilisé lors de l’étude.
L’explication vient du fait que les liens intergonisationnels ne serait pas décisif de par son interaction au stade finale de la recherche.
Olga BURYAKA ouvre cependant l’hypothèse que la performance de la R&D pharmaceutique est dépendante des biotechnologies et doit être positivement corrélée compte tenu des liens avec les petites biotechnologies.
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