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L’imprimerie au cœur de la révolution protestante

Par   •  13 Janvier 2018  •  1 381 Mots (6 Pages)  •  498 Vues

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La mise à l’index

L’Index Librorum Prohibitorum, listait les livres interdit par l’Eglise catholique. La dernière édition (20e) paraît en 1948. Tout au long des siècles, l’Index a été mis à jour et remanié. L’Index n’était qu’un aspect de la censure ecclésiastique qui s’exerça par une censure préalable à l’impression. Le but de l’Index était d’empêcher la diffusion des écrits de la Réforme et de protéger l’homogénéité de la morale et de la foi. Au départ simples condamnations individuelles, le nombre d’écrits de la part des luthériens à partir de 1535 entraîna des listes de titres condamnés. Avant Rome, et tout au long du 16e siècle, on trouve une variété de listes dressées par les universités, les autorités civiles et les Inquisitions nationales et régionales. bhIl est prévu l’excommunication de tous ceux qui lisent des livres hérétiques.

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La diffusion de la réforme en France

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La diffusion du Luthéranisme et censure

Durant la première moitié du XVI°, La France est touché par différente réforme. Les choses sont radicalisées. Les humanistes doivent choisirent leur camp entre Luthérien et catholique. La censure est établit en 1521 par le parlement de Paris qui interdit l’impression d’ouvrage traitant de la religion. Pour en imprimer un, il faut d’abord montrer les textes aux théologiens de la Sorbonne. Le début de réforme française commence avec l’humaniste Jean Calvin qui publia l’édit de Sénèque et qui fut séduit par les idées de Luther. En 1533, Nicolas Cop est nommé recteur de l’université de Paris et à cette occasion il prononce un discours qui réclame une réforme de l’église. Nicolas Cop sera rejeté car il partage les idées de Luther.

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L’affaire des placards

Du 17 au 18 octobre 1534, des placards d’origine protestante sont affichés sur les abus de la messe. C’est la première fois qu’un texte à une résonnance importante. Le pouvoir royal saisi les livres et exécute 9 libraires. Jean Calvin s’exile. Le pouvoir était tolérant mais maintenant il ne l’es plus car il est devenu un sujet politique. Désormais, ils sont imprimés à l’étranger (écrit français) et importer à Lyon (2ème centre d’imprimé en France). Beaucoup d’imprimeur qui passe au protestantisme notamment Estienne. Pierre Devingle, fait paraitre des livres avec des fausses adresses, et des publications d’ouvrage hérétique. De 1560 à 1561, le livre calvinien est assez largement diffusé en France.

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La propagande calviniste vers la France

Calvin se trouve à Paris quand éclate en 1534 l’affaire des placards. Durant la répression, il quitte définitivement la France et se réfugie à Bâle. Il y poursuit son travail théologique. Son premier texte dogmatique est l’introduction à la traduction en français de la Bible par son cousin Olivétan.

Son second ouvrage est un résumé de l’essentiel de la foi chrétienne : L’institution de la religion chrétienne, (1536). Dans ce livre, il insiste sur le rapport personnel et direct avec Dieu et il insiste sur la transcendance de Dieu. Il trouve l’idée de la prédestination.

Pour la Luther seul la Foi sauve alors que Calvin pense que les gens sont prédestinées à être sauvé ou pas, et on ne peut rien y changer.

Les villes de refuge des calvinistes sont Caen, Rouen, la Rochelle et Genève, qui deviendront des centres de diffusion des idées calvinistes.

L’édit de chateaubriand provoque l’exile de 62 libraires et 62 imprimeur. Les colporteurs vendent discrètement la bible (traduit en Français à Genève), au risque de leur vie. Le colporteur Estienne Pouillot s’est fait couper la langue et brulé vif avec une charge de livre sur ses épaules, en référence à son crime.

La propagande organisée depuis Genève fonctionne car des milliers de personne se convertissent. A la moitié du 16ème siècle, on estime 1 million de protestant en France.

Conclusion

Le protestantisme est le 1er mouvement à avoir parti des possibilités de l’imprimé pour diffuser ses idées (Luthérienne et Calviniste). Au commencement, la monarchie était favorable à l’imprimé mais en 1534, la politique royale s’inverse et c’est la naissance de la censure car l’imprimé est perçu comme un danger.

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