Les Réformes protestantes et catholiques
Par Orhan • 3 Mai 2018 • 868 Mots (4 Pages) • 551 Vues
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- Rejet de l’autorité du pape et réduction de la hiérarchie
- Rejet du célibat des prêtres → les pasteurs peuvent se marier
- Simplification du culte (rejet de plusieurs sacrements et des intermédiaires entre Dieu et les fidèles)
- Rejet des textes des conciles → la Bible est la seule source d’enseignement.
- Rejet des images (iconoclasme)
Une autre religion réformée apparaît en Angleterre, l’anglicanisme. Cette séparation de l’Eglise d’Angleterre est due au roi Henri VIII (1509-1547) lorsque, voulant épouser une demoiselle de la cour, il se voit refusée par le pape l’annulation de son premier mariage avec Catherine d’Aragon dont il n’avait pas d’héritier mâle. Le divorce fut prononcé et la rupture avec l’Eglise romaine inévitable. Le roi d’Angleterre devint alors le seul chef de la religion en Angleterre.
- La Contre-Réforme ou réforme catholique :
L’Eglise catholique se décide enfin à réagir à partir de 1540 environ. De cet fait, l’œuvre entreprise est à la fois contre-réforme et réforme catholique : contre-réforme, c'est-à-dire réaction de défense face aux positions des protestants ; réforme catholique, c'est-à-dire réponse originale apportée à l’attente des fidèles et comparable en cela aux diverses réformes protestantes.
L’œuvre essentielle est accomplie par le concile de Trente, réuni en 1545 à l’initiative du pape Paul III. Il se veut conservateur et réaffirme notamment le rôle des œuvres dans le salut et la place des écrits des conciles à côté de la Bible. En matière de discipline, il condamne les abus des ecclésiastiques. Il met en place un séminaire pour la formation morale, intellectuelle et religieuse des futurs clercs afin de les rendre plus aptes à transmettre la foi.
➔ Le protestantisme est condamné par l’Eglise catholique et l’unité de la Chrétienté occidentale est définitivement rompue. Vers 1600, à une Europe restée catholique s’oppose une Europe protestante sous la forme soit luthérienne, soit calviniste, soit anglicane. Cette division se maintient aux siècles suivants, en dépit des tentatives de réunion, et va marquer profondément la sensibilité collective des peuples européens selon qu’ils sont passés au protestantisme ou sont restés fidèles à Rome.
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