Le gouvernement a pour

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d’emploi pourrait se faire grâce à l’abaissement du coût du travail, les entreprises auraient plus de moyens financier pour embaucher. Une autre manière de créer des emplois serait d’inciter les gens à se mettre à leur compte, le nouveau statut d’auto-entrepreneur est un succès mais malheureusement, vu la conjoncture actuelle, beaucoup de ceux qui se sont lancés dans l’aventure connaîtront de grandes difficultés personnelles et financières. La création d’emplois publics pourrait aider des personnes à avoir un emploi stable et une protection statuaire mais cette solution n’est pas envisageable puisque le gouvernement compte supprimer 30 000 emplois dans la fonction publique. La forme d’emplois aidés serait positive et utile afin de limiter l’impact désocialisant du chômage sur les personnes et d’aider à modifier les « files d’attente » des chômeurs en donnant une chance de revenir dans l’emploi à celles et ceux qui en ont a priori très peu. Enfin, pour permettre à certaines activités d’exister, notamment dans le secteur à but non lucratif. La réduction du temps de travail pourrait, elle aussi, limiter le nombre de chômeurs. Les heures supplémentaires qui sont effectuées par un salarié réduit la possibilité d’une éventuelle embauche. Il faudrait encourager les salariés les plus âgés à anticiper leur départ en retraite afin de donner la priorité aux jeunes qui arrivent sur le marché du travail. Il existe des moyens pour freiner la montée du chômage, mais leur mise en œuvre à grande échelle impliquerait de remettre en cause certains dogmes au vu de la gravité de la crise…

5) La phrase du député-maire de Dunkerque, Michel Delebane, interviewé par « la voix du Nord »(29/5/10) au sujet de la retraite à 62 ans : « On veut faire continuer à travailler les plus vieux alors que tant de jeunes ne demandent que cela ! Alors que le financement des retraites ne sera solide que s’il y a de l’emploi ». Les jeunes sont les premières victimes du chômage pourtant on demande au plus âgés de travailler plus longtemps, alors qu’ils pourraient faire la place aux jeunes et créer de ce fait des emplois. Les problèmes de financement de la protection sociale sont réels, mais au vu de l’évolution récente du chômage et compte de l’absence de perspectives d’amélioration à court terme, il convient probablement de revenir en partie et provisoirement, sur la politique qui a consisté toutes ces dernières années à limiter au maximum ces départs anticipés.