LES MATIERES DU DROIT
Par Stella0400 • 21 Février 2018 • 1 479 Mots (6 Pages) • 380 Vues
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- Une finalité différente : la règle de droit public vise à satisfaire
l’intérêt de la collectivité donc de l’intérêt général alors qu’une règle de droit
privé vise à assurer la sauvegarde des intérêts particuliers.
- Un caractère impératif : le plus souvent le droit public s’impose
aux administrés alors que le droit civil est un droit d’autonomie (exemple
détermination libre du contenu du contrat…Sans exagérer sur ce point car ce
n’est pars toujours un droit d’autonomie, exemple : concernant la majorité en
droit civil et le mode de constitution et de fonctionnement des sociétés en droit
commercial, ces deux questions demeurent d’ ordre public).
- Les privilèges reconnus à l’administration : en droit privé, il est
en principe « Nul ne peut se faire justice à soi-même » le sujet de droit ne peut
être sanctionné qu’après avoir été reconnu par l’autorité judiciaire.
L’administration au contraire jouit du privilège de l’exécution d’office,
elle peut faire exécuter ses décisions à l’encontre des particuliers même s’ils en
contestent la régularité. Ils devront exécuter d’abord la décision et contester
ensuite. On reconnait à la justice un droit de contrôle à postériori (Le cas de
l’administration des impôts)
- Les contraintes possibles : Il existe en droit privé des mesures de
contrainte, c’est à dire des voies d’exécution pour obliger les particuliers à
respecter la décision de justice ( comme la saisie des biens…) mais en droit
public il n’existe pas en principe aucune mesure de contrainte sur l’Etat
(L’administration) car ses biens sont insaisissables.
La seule ressource est d’obtenir la condamnation de l’Etat à des
dommages intérêts pour réparer le préjudice subi.
- Des juridictions différentes : l’administration est soumise à la
juridiction administrative chargée d’appliquer les règles de droit public. Quand
aux individus, ils sont soumis aux juridictions judicaires.
II/ L’OPPOSITION DU DROIT INTERNE AU DROIT
INTERNATIONAL
Quand un élément étranger se rencontre dans un rapport de droit, il s’agit
de Droit International. Et là aussi, on distingue le Droit International Privé du
Droit International Public.
1- Le Droit International Privé :
Le Droit International Privé est celui qui régit les rapports des
particuliers entre eux lorsqu’il existe un élément étranger, exemple: un divorce
entre un Algérien et une Irlandaise, mariés en Allemagne et domiciliés en
Algérie, le divorce s’effectue selon quelles règles ?
L’ouverture d’une succession (un héritage) d’un Anglais décédé en Italie
qui à un immeuble en Algérie, quel est le sort de ce bien ?
Une partie du Droit International Privé a pour but de déterminer la loi
applicable.
Et une autre partie du Droit International Privé détermine les droits dont
les étrangers peuvent se prévaloir en Algérie et pose les règles applicables en
matières de nationalité.
Et le plus souvent en revient aux règles contenues dans les conventions
internationales qui régissent les rapports de droit privé sur le plan international.
Exemple : Convention de Varsovie du 12/10/1929 sur les transports aériens et la
Convention de Bruxelles du 29/04/1961 sur les transports maritimes.
Quelques exemples :
-Le statut des personnes morales, sociétés, associations, fondations… est
régi par la loi de l’Etat où se trouve le siège social, principal et effectif, mais les
personnes morales exerçant une activité en Algérie sont soumises à la loi
algérienne (article 10 du code civil)
-Les effets personnels et matrimoniaux du mariage sont soumis à la loi
nationale du mari, au moment de la conclusion du mariage. Alors la dissolution
de ce mariage et la séparation sont soumises à la loi nationale de l’époux au
moment de l’acte introductif d’instance. (Article 12 du code civil)
-La filiation, la reconnaissance de paternité et le désaveu de paternité
sont soumis à la loi nationale du père au moment de la naissance d’enfant
(Article 13 bis du code civil).
-L’obligation alimentaire entre parent est régie par la loi nationale du
débiteur. (Article 14 du code civil).
-Les conditions de tutelle sont déterminées par la loi nationale de la
personne à protéger. (Article 15 du code civil).
-Les successions (Héritages) sont soumises à la loi nationale du défunt
(Article 16 du code civil).
-La possession, la
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