L'État de nature
Par Plum05 • 15 Septembre 2018 • 1 713 Mots (7 Pages) • 463 Vues
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3° La loi naturelle
La loi naturelle, c’est un résultat, elle est produite par une réflexion. L’état de guerre est invivable. La crainte de la mort conduit les hommes à réfléchir sur les moyens de sortir de cet état de guerre. L’état conduit les hommes à réfléchir aux conditions de la paix. Les lois naturelles sont ces conditions de paix. Si les hommes n’étaient pas pressés par les conditions de la mort, ils ne réfléchiraient pas aux conditions de la paix. « Philosopher, c’est apprendre à mourir ». Hobbes pense le contraire. Philosopher, c’est apprendre à vivre. Au sein même de l’état de nature, chaque individu va être inviter à utiliser sa raison pour réfléchir aux conditions de la paix. Il faut renoncer à une partie de mon droit absolu sur toutes choses. Ce que nous aurions tendance à appeler des lois, cela s’appelle chez Hobbes, les conventions. Les lois naturelles sont le produit d’une réflexion. Il faut passer des conventions avec les hommes pour limiter son droit absolu sur toutes choses. Les lois naturelles nous permettent d’anticiper par le calcul rationnel les moyens de garantir la paix. Mais elle ne nous explique pas comment faire pour produire ces conventions.
B) Le contrat social
Il est véritablement question de pacte social. Le contrat social et le pacte social sont la même chose mais le contrat et le pacte ne veulent pas dire la même chose. Un contrat au sens commun du terme, c’est un acte juridique qui est posé au moins deux sujets de droits et plus précisément un acte par lequel ces sujets vont s’engager mutuellement. Le mariage se fait devant un représentant de l’état. Dans l’état de nature le principe le plus juridique est l’état.
La multiplicité de contrats de chacun avec chacun, elle concerne un tiers des individus. C’est la structure originale du contrat social qui va fonder une souveraineté absolue. L’autorité souveraine est absolue. Le geste de Hobbes redéfinit la définition de l’État. L’origine et le fondement de la souveraineté devient le peuple. C’est une multiplicité d’individus unis par des conventions. Avant Hobbes, la souveraineté est considérée comme sacré. Dans la définition de la souveraineté de Rousseau, l’église n’a plus d’importance. L’état est considéré comme l’unité du peuple. L’État effectue des actes fait par des individus qui ont contracté. La multiplicité des individus qui contractent les uns avec les autre ne trouvent son unité qu’en dehors d’elle. C’est dans la mesure ou le souverain représente le peuple qu’il lui donne une unité.
II) ROUSSEAU
Rousseau explique les causes de la croyance fausse de l’existence d’un droit du plus fort.
Rousseau dénonce d’une manière directe qu’un tel droit n’existe pas.
Rousseau démontre indirectement que le droit du plus fort est faux par un raisonnement par l’absurde.
Rousseau répond aux logiques sûres.
I- Rousseau explique les causes de la croyance fausse de l’existence d’un droit du plus fort.
On peut parfaitement être le maître sans être le plus fort. La croyance dans le droit du plus fort permet à la maîtrise de se conserver
II- Rousseau dénonce d’une manière directe qu’un tel droit n’existe pas.
III- La démonstration indirecte
Si le droit du plus fort il s’en suit, d’une part, que l’on doit obéir au plus fort, mais il s’en suit également, autre part, qu’on a le droit de lui désobéir.
A. L’état de nature
1. Critique de l’état de nature
2. L’état de pure nature
Rousseau critique le contenu qui a été donné à l’état de nature. Rousseau va écrire le vrai état de nature. La raison permet de travailler une matière intuitive, faire des hypothèses et des conjectures pour expliquer pourquoi l’homme ne vit plus dans l’état de nature. L’état de nature doit échapper au cercle du résultat projeté dans l’origine.
Les hommes sont véritablement libres et égaux à deux conditions :
-rapport à la nature inédit
-absence d’autres hommes
Plus ils sont proches de la nature et plus ils sont loin les uns des autres, alors plus ils seront égaux.
L’homme est un animal dans l’état de nature, au même titre que les autres animaux. « L’homme, à l’état de pure nature, est l’animal organisé le plus avantageux de tous. ».
Le besoin ne rapproche pas les hommes mais les disperse. La pitié est la seule qualité de l’homme en rapport avec les autres hommes. Les hommes n’ont ni le désir de rentrer en contact les uns avec les autres, ni le désir de coopérer. La pitié n’a aucune utilité dans l’état de nature. L’homme a besoin de l’homme sur le besoin sexuel.
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