L'approche néoclassique
Par Plum05 • 15 Novembre 2018 • 2 176 Mots (9 Pages) • 427 Vues
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- Un concept central : la « demande effective »
- Enjeu : l’anticipation de la demande globale à venir par les entrepreneurs :
- Les entreprises déterminent l’emploi à partir de leurs anticipations sur le marché des biens
- A partir de ces prévisions : elles déterminent le volume à produire
- Le niveau de l’investissement et de l’emploi
Schéma de la demande effective : - --- [pic 1][pic 2][pic 3][pic 4][pic 5][pic 6][pic 7][pic 8][pic 9][pic 10][pic 11][pic 12][pic 13][pic 14][pic 15]
- Si prévision pessimistes :
- Niveau de l’emploi
- Equilibre de sous-emploi
- Le modèle néoclassique explique le chômage en terme de chômage volontaire, lié à l’absence d’ajustement à la baisse du salaire réel
- Pour Keynes, il faut distinguer salaire réel et nominal
- Les agents sont soumis à illusion monétaire :
- Refusent un ajustement du salaire nominal
- Les salaires nominaux sont négociés périodiquement : ils ne s’ajustent pas instantanément
- Le chômage est involontaire
- La courbe d’offre de travail est inélastique par rapport au salaire :
- La quantité de travail offerte ne dépend pas du salaire réel jusqu’à un certain niveau
- Il peut y avoir des ajustements de salaire réel si les prix augmentent
Conclusion de Keynes :
- Pas d’équilibre automatique, pas de mécanisme autorégulateur
- Chômage involontaire qui peut être durable (sans rapport avec la flexibilité des salaires)
- Nécessaire intervention de l’état :
- Politique économique
- Budgétaire
- De l’emploi
II- la possibilité de surproduction
- Les déséquilibres peuvent être durables entre l’offre et la demande : l’épargne n’est pas nécessairement réinvestie
- Selon la loi de Say : il y a identité parfaite entre épargne et investissement
- Pour Keynes : la monnaie peut être demandée pour elle-même et thésaurisée
- Motifs de transaction mais aussi de précaution
- Si incertitude : baisse de l’investissement
La contestation de la loi de Say
[pic 16]
- Somme des revenus distribués (production) =/= demande aux entreprises
- Surproduction durable possible car fuite dans le circuit (thésaurisation)
- L’offre ne crée pas une demande strictement égale en valeur
III- une intervention nécessaire de l’Etat
- Baisse des salaires (en supposant qu’elle soit possible…) ne peut pas résoudre le chômage :
- Elle est néfaste à la consommation
- Elle réduit la demande effective
- Illusion monétaire : il ne faut pas baisser le salaire nominal
- Il vaut mieux augmenter les prix
- Soutenir la demande : consommation des ménages et investissement
- Modification des anticipations des entrepreneurs
- Optimisme quant aux perspectives de débouchés -> hausse de la production -> hausse des embauches
- Nécessité d’une politique budgétaire
Conclusion :
- Crise des années 70 et ouverture internationale : remise en cause partielle des approches keynésiennes
- Retour périodique
- Oppositions politiques en matière de choix de politique économique
- Retour à Keynes au niveau européen ?
- Retour à Keynes en temps de crise ?
Chapitre 6 : la politique économique
- Tous les agents économiques contribuent à la conduite de l’activité économique et au maintien de son équilibre
- Mais lorsque celui-ci n’est pas réalisé, l’Etat est conduit à intervenir
- La politique économique vise à :
- Réaliser certains objectifs
- En recourant aux instruments les plus appropriés
- La présence de l’Etat dans l’économie est historiquement un objet de controverses
- Mais son intervention est jugée légitime par tous, Keynésiens et libéraux, depuis (suite)
- L’intervention publique est aujourd’hui plus large :
Celle-ci :
- L’état
- Des collectivités territoriales
- Des organismes supranationaux
- De la BCE
- Des professions organisées
- Au total, les interventions publiques sont polyphonie face à laquelle l’intervention de l’état permet d’éviter la cacophonie
- Comme un chef d’orchestre, l’Etat doit permettre de concilier intérêts politiques, économiques et sociaux
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