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Institution politique

Par   •  13 Novembre 2018  •  24 378 Mots (98 Pages)  •  415 Vues

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Faute d’Etat, c’est la loi du plus fort qui s’applique. Il est dans l’intérêt d’un grand nombre de personnes et notamment des plus faibles, que de signer en contrat stipulant que l’on remet son pouvoir dans les mains du plus fort, afin de garantir l’ordre et la paix sociale.

John Locke est également un philosophe anglais. En 1690, il rédigera un « essai sur le gouvernement civil ». John Locke considère que l’homme est naturellement bon et à gout à la liberté. C’est pourquoi, afin de pouvoir mieux garantir sa liberté, il confie à l’Etat le pouvoir.

Cette conception de l’Etat est reprise dans la déclaration des droits de l’homme et du citoyen en 1789.

Cette théorie a également été défendue par Jean-Jacques Rousseau en 1762 par son « contrat social ». Rousseau est plus proche de Locke, dans le fait qu’il considère que l’homme est naturellement bon.

Le pouvoir de l’Etat résulte de la volonté des citoyens. Nous faisons la somme des volontés individuelles.

Cependant il ya une limite a ce système : il faut que chacun donne son accord à l’unanimité.

2. La théorie de l’origine institutionnelle de l’Etat

Maurice Oriou: selon lui, l’Etat est le résultat d’un phénomène consensuel et non pas contractuel.

Exemple: la création des EUA à la fin du 18ème. Crée par les pères fondateurs. Ils ont imaginés un nouvel Etat, en réaction a la domination de l’Angleterre. Cet idée d’Etat a été proposée à la population et accepté par celle-ci. Il ya consentement de la population à un projet qui émanait d’un groupe de personnes.

3. Les théories modernes de l’Etat

Les théories modernes ont toutes une théorie en commun.

Le pouvoir n’est qu’une affaire de rapport de force, et seul l’Etat peut exercer légalement une contrainte, il a le monopole de la force légale.

Léon Duguit : juriste de la fin 19ème début 20ème. Il constate la domination des gouvernés par les gouvernants.

Carré de Malberg : il défend l’idée d’un Etat qui est conçu comme une puissance organisée, encadrée par le droit, c’est-ce qu’on appelle le positivisme. Il existe une hiérarchie des normes. L’Etat serait à l’origine de ses normes et serait lui-même soumis à ses normes.

Karl Marx, 19ème et Frederik Hengels défendent une théorie marxiste de l’Etat, selon laquelle l’Etat est un instrument de la domination de la bourgeoisie sur les classes laborieuses. Dans cette théorie, l’Etat est condamné à disparaitre, une foi qu’on aura mis fin à la lutte des classes.

4. La théorie de l’anarchisme

Prouthon et Bakounine sont des auteurs russes du 19ème. Pour eux l’Etat est fondamentalement mauvais et inutile et doit être supprimé sans délais et par tous les moyens.

5. La théorie Posetisisme

Hanckelsen auteur du 20ème siècles identification parfaite entre l’état et le droit, tout droit est d’origine citatique et c’est une hiérarchie du droit.

Section 2. Les éléments constitutifs de l’Etat

L’Etat se définit comme un groupement humain fixé sur un territoire déterminé et sur lequel une autorité publique exclusive s’exerce.

Un élément personnel, la population Un élément matériel, le territoire

Un élément formel, l’autorité publique, soit le pouvoir.

I. la population

La population d’un Etat, c’est l’ensemble des individus soumis au pouvoir normatif de l’Etat.

La nation est un groupement humain dans lequel les individus se sentent unis aux autres par des liens matériels ou spirituels. La nation est permise par un vouloir vivre ensemble, un lien nous unis et nous distingue, il y a un sentiment d’appartenance à une nation.

Il existe différentes conceptions de la nation, qui sont liées à l’histoire, notamment à l’histoire contemporaine. Ces différentes conceptions ont pour résultat de confronter l’Etat-nation à des phénomènes identitaires (mouvements nationaliste, indépendantistes… issus de minorités).

A. Les conceptions de la nation

1. La conception objective

La conception allemande se fonde sur des éléments objectifs, c’est-à-dire un certain nombre de critère qui prouve que nous sommes bien une nation. Cette conception est placée sous le signe du déterminisme. A notre naissance, un certains nombre de choses sont déterminés, c’est la théorie du déterminisme : la géographie, la langue, la religion, l’idéologie, la race. Cette conception fait que tous les Hommes d‘une même race ou même ethnie appartiennent à la même nation. C’est cette conception qui a fondé le troisième Reich, et qui a justifier le nationalisme expansionniste: ce qui justifie que l’on dépasse les frontière pour annexer la population qui appartient a la race que j’ai déterminé.

Il peut également y avoir un nationalisme d’exclusion, c’est-à-dire que l’on chasse tous ceux qui ne rentrent pas dans le schéma. Cette théorie a conduit au génocide (disparition systématique de toutes les races inférieures). La conséquence de cette théorie est que des gens s’emparent de cette théorie pour justifier des décisions horribles qui sont simplement politique.

Cette conception, une fois utilisée par des gouvernants, a conduit à l’invasion des pays voisins, à la Shoa, toute personne considérée comme déviante rentre dans le lot.

En 1991, le conflit yougoslave a été déclenché au nom de la purification ethnique.

50 ans après la Shoa, on reprend les mêmes arguments pour justifier les pratiques. Pourtant on peut imaginer qu’aujourd’hui les consciences ont évolué. Cependant ce n’est pas toujours le cas, il est très facile de monter une partie de la population contre l’autre, soit disant pour des différences ethnique, il faut pour cela un contexte favorable comme une crise économique… quand le pouvoir n’est pas capable de gérer, pour ne pas admettre

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