Gérer les biens communs de manière coopérative

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Une opposition existe entre les biens communs qui sont fondés sur les principes du partage et de la coopération non marchande, et les biens privés fondé sur les droits exclusifs.

- LES DIFFERENTS MODE DE GESTION POUR DES RESSOURCES DURABLE.

- La privatisation et l’Etatisation.

Certains préconisent un contrôle par l’intermédiaire des services de l’Etat sur les ressources naturelles afin d’éviter leur destruction tandis que d’autres affirment que c’est la privatisation de ces ressources qui résoudra le problème. En effet une solution différente est proposée celle de convertir la ressource commune en propriété privée pour inciter les propriétaires à une gestion rationnelle de cette ressource. Cette solution était préconisée par les libéraux, avec Adam Smith avec « la main invisible » qui consistait à l'appropriation initiale d’un bien par le travail.

- Mode de régulation directe par la population concernée.

L’Economiste Elinor Ostrom pense que les organisations créent par des individus se révèlent plus efficaces que l’Etat ou du marché. Pour lui la surexploitation n’est pas une fatalité.

La solution ne résiderait pas dans une privatisation ou une gestion publique, mais plutôt dans des arrangements institutionnels entre les communautés concernées. Si chacun des acteurs seraient en mesure de communiquer entre eux, se faire confiance mutuellement, respectant les règles qu’ils édictent ensemble, déterminer le périmètre du groupe d’utilisateurs, sanctionner l’in fraction aux règles et repérer les éventuels cas de fraude, les ressources seront gérées de façon soutenable avec l’application plus ou moins de ces conditions.

IL est évident que la surexploitation de bien publics peut- être évités si chacun des acteurs se plient aux règles et aux limites pour son propre intérêt vitale. On a tendance à se focaliser sur le progrès technique qui n’est pas forcément un progrès mais un pas vers la destruction terrestre. Cependant ces différents modèles de gestion dictées par ces économistes ne nous garantissent pas la durabilité car il est impossible, à l'heure actuelle, de définir clairement les besoins des générations futures.